ArcelorMittal : "Qu'est-ce que le Premier ministre attend pour se saisir de ce dossier ?" s'agace Xavier Bertrand

Invité sur franceinfo, le président de la région Hauts-de-France enjoint François Bayrou à se rendre sur le site d'ArcelorMittal à Dunkerque, où des centaines de postes sont menacées par un plan social.

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Le président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, sur franceinfo, mercredi 7 mai. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Le président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, sur franceinfo, mercredi 7 mai. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Qu'est-ce qu'attend le Premier ministre pour se saisir de ce dossier ? Il y a 636 postes qui vont être supprimés, 636 familles derrière", s'agace Xavier Bertrand, le président Les Républicains de la région Hauts-de-France sur franceinfo mercredi 7 mai. François Bayrou "est capable d'aller à Pau régulièrement (...) Matignon-Dunkerque ce n'est pas plus loin, pas plus long (...) C'est une question essentielle pour le pays. C'est au Premier ministre de se mobiliser", poursuit-il.

Et l'idée de nationaliser ArcelorMital, émise ces derniers jours par plusieurs personnalités politiques, n'est pas la solution à privilégier selon le président des Hauts-de-France. "La première chose", c'est de s'occuper "des 636 personnes et ensuite on apporte des réponses pour les plus de 15 000 personnes dans les Hauts-de-France, Grand Est mais aussi dans la région sud" qui "veulent savoir si demain on continuera de produire de l'acier en France et en Europe", détaille Xavier Bertrand.

Plus de 600 postes menacés

"Il faut limiter à 15% les importations qui viennent de partout dans le monde. Ca permettra de protéger la production et les emplois", affirme-t-il. "Si vous ne faites pas la limitation des importations, il n'y a aucune nationalisation qui tiendra la route" et "aujourd'hui on n'est pas dans un monde de Bisounours et c'est aussi une question de rapport de force", souligne Xavier Bertrand.

Le sidérurgiste a annoncé, le 23 avril, un plan social menaçant plus 600 postes dans le Nord et l’Est de la France. La majeure partie des suppressions de postes sont sur le site de Dunkerque avec 295 postes concernés. Le groupe prévoit un nouveau comité social et économique (CSE) national les 13 et 14 mai prochains, à Saint-Denis.

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