ArcelorMittal : la nationalisation réclamée pour éviter la suppression de postes

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Article rédigé par France 2 - M. Bouvier, C. Rougerie, J. Weyl, J. Papin, A. Bouville, P. Brame
France Télévisions

À Dunkerque (Nord), les salariés d'ArcelorMittal ont défilé pour la manifestation du 1er-Mai, avec la volonté de dénoncer la suppression de 600 postes, annoncée par le sidérurgiste. Des voix réclament la nationalisation de l'entreprise pour y échapper.

Dans les rues de Dunkerque, les salariés d'ArcelorMittal veulent sauver leurs emplois et ils ont une solution. "On laisse deux mois au gouvernement pour nationaliser ou pour trouver une solution. On ne veut pas crever et on ne crèvera pas", assène un salarié, dans le cortège de la manifestation du 1er-Mai. Près de 300 postes sont menacés sur le site de Dunkerque et plus de 600 sur tout le territoire.

Les élus de gauche mobilisés 

Au milieu des salariés, la gauche s'est invitée pour réclamer l'action de l'État. "Il faut une intervention face à ça, il faut une intervention contre les licenciements, pour entrer au capital et peser sur les décisions", plaide François Ruffin, député écologiste et social de la Somme. Nationaliser les hauts fourneaux, l'idée ne date pas d'hier. Fin 2012, les salariés du site de Florange montent à Paris et viennent chercher le soutien d'Arnaud Montebourg, à l'époque ministre du Redressement productif. La nationalisation n'a jamais eu lieu. Pourtant, pour sauver leurs aciéries, deux pays ont sauté le pas : l'Italie et le Royaume-Uni. Les salariés d'ArcelorMittal réclament la même issue et viendront manifester à Paris le 13 mai. 

Retrouvez l'intégralité du reportage sur la vidéo ci-dessus

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