Impôt sur le revenu à la source : Gérald Darmanin "ne croit pas du tout" au "choc psychologique" des contribuables
Le ministre de l'Action et des Comptes publics défend l'avantage de payer son impôt en temps réel et sur douze mois et non plus sur l'année passée, fractionné en dix mois.
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Gérald Darmanin a assuré mercredi 2 janvier sur France Bleu Picardie qu'il ne croyait "pas du tout" au "choc psychologique" des contribuables qui vont découvrir en ce début d'année les effets du prélèvement de l'impôt à la source sur leur fiche de paie. Pour le ministre de l'Action et des Comptes publics, "s'il y en a un, il sera positif".
Après la mobilisation des "gilets jaunes" pour l'amélioration du pouvoir d'achat, cette réforme de l'impôt tombe sans doute au mauvais moment, même si elle ne devrait rien changer sur le plan comptable pour les Français qui payent des impôts sur le revenu. "D'abord, il faut faire confiance au bon sens des Français. Ils sont mensualisés. C'est comme cela que ça se passe. Je suis personnellement mensualisé, ma maman est mensualisée... À 70%, le 17 du mois vous payez les dix premiers mois de l'année vos impôts", a estimé Gérald Darmanin.
Ce qui vous reste, c'est vraiment votre argent.
Gérald Darmaninà France Bleu Picardie
Le ministre a détaillé les avantages, selon lui, du prélèvement de l'impôt à la source : "La mensualisation avait comme grand défaut, c'est ne pas être contemporaine. Elle est sur l'impôt de l'année d'avant, mais en plus c'était sur les dix premiers mois de l'année. Aujourd'hui, l'impôt à la source, c'est à la fin du mois au moment où vous touchez votre revenu."
"Ce n'est pas de l'argent qu'il faudra mettre de côté pour éventuellement une régularisation des revenus vis-à-vis du fisc, argumente le ministre. Surtout, ce n'est plus sur 10 mois, c'est sur 12 mois. L'impôt en est plus étalé. L'impôt à la source, c'est une façon plus simple de payer votre impôt. Et chacun a vu, en Belgique, en Espagne, en Angleterre, en Italie, de grands pays le faire. La France n'était pas entrée dans cette modernité. Je suis très heureux et très fier d'être le ministre qui la porte", a-t-il affirmé.
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