Le ministère des Finances réfléchit à supprimer les chèques comme moyens de paiement d'impôts et d'amendes

L'administration fiscale dit constater que le nombre de chèques encaissés par le Trésor public en paiement d'impôts ou d'amendes a fortement chuté ces dix dernières années.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Economie et des Finances, à Paris, le 26 juillet 2025. (HUGO MATHY / AFP)
Le ministre de l'Economie et des Finances, à Paris, le 26 juillet 2025. (HUGO MATHY / AFP)

Sera-t-il toujours possible de payer ses impôts ou ses amendes par chèque ? La direction des finances publiques a fait savoir, lundi 4 août, qu'une "réflexion est en cours" pour savoir si, à l'avenir, les chèques seront toujours acceptés par le Trésor public comme moyen de paiement, confirmant ainsi une information du journal Le Monde. Cette réflexion part du constat que le nombre de chèques encaissés par Bercy en paiement d'impôts ou d'amendes a chuté de 72% en dix ans, a précisé une porte-parole de la DGFip à l'AFP.

Selon Le Monde, ce mouvement à la baisse s'est amplifié récemment, avec un recul de 20% entre les quatre premiers mois de 2024 et la même période en 2025. Désormais, seulement 4,5% des versements au Trésor public se font par chèque, pour environ 1% des montants concernés.

Aucune échéance n'est toutefois fixée pour l'aboutissement de cette réflexion, selon la DGFip. L'administration fiscale n'a pas souhaité confirmer une information du Monde selon laquelle cette réflexion pourrait aboutir à la fermeture, en 2027, de son dernier centre de traitement des chèques, situé à Rennes.

Selon l'Observatoire de sécurité des moyens de paiement, les chèques représentaient en 2023 moins de 3% de l'ensemble des transactions hors espèces effectuées par les Français, loin derrière la carte bancaire.

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