Résidences secondaires : les propriétaires en colère contre la hausse de la taxe d'habitation
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Pour boucler leur budget, de nombreuses communes ont sensiblement augmenté la taxe d'habitation, qui touche aussi les propriétaires des résidences secondaires. Certains d'entre eux ont décidé de se mobiliser à l'approche des élections municipales.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Sa maison de rêve lui coûte de plus en plus cher. Jean-Pierre passe six mois par an dans 170 m² à quelques pas de la mer. Mais ce Parisien doit payer un supplément de 45 % sur la taxe d'habitation. Elle s'élevait à 1 953 euros en 2024, elle a grimpé à près de 2 200 euros cette année. "Je trouve ça anormal alors qu'on participe de façon très loyale et très complète à l'économie locale", confie-t-il. Saint-Cast-le-Guildo (Côtes-d'Armor) compte près de deux tiers de résidences secondaires. La mairie assume : la surtaxe finance un Ehpad, un centre de santé et 200 logements pour 4 millions d'euros. Mais elle peut aussi servir à aider les locaux à se loger.
"Donner un coup de pied dans la fourmilière"
À l'approche des municipales, les résidents secondaires se mobilisent. À Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales), la surtaxe atteint 60 %. Un résident secondaire a décidé de se présenter lui-même aux élections. Pour le trouver, il faut faire 1 200 km. Bernard habite la banlieue de Lille (Nord). "L'objectif est de donner un coup de pied dans la fourmilière en disant : Monsieur le maire, on existe, et les autres listes qui vont se présenter, on existe", explique-t-il.
Sa démarche a-t-elle une chance d'aboutir ? Argelès-sur-Mer compte 5 600 logements principaux et 10 000 résidences secondaires. Deux femmes, qui ont eu du mal à trouver un logement en colocation, ne comprennent pas cette fronde. "Je ne suis pas d'accord. Je dis que si on doit se présenter pour les élections municipales, il faut habiter la commune et savoir ce qui s'y passe toute l'année", estime-t-elle. Rien dans la loi n'interdit de voter ni de se présenter dans sa commune de résidence secondaire, à condition d'y payer des impôts depuis au moins deux ans.
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