Expulsion des familles de délinquants des HLM : le ministre veut "renforcer" les dispositions et "aller le plus loin possible sur ce sujet"
Selon le ministre délégué chargé du Logement, Guillaume Kasbarian, il est "légitime" de vérifier que les locataires "sont bien respectueux des règles de la République".
Le ministre délégué chargé du Logement, Guillaume Kasbarian, veut "faire en sorte de renforcer" les dispositions qui permettent de sanctionner les familles d'enfants délinquants qui occupent un logement social, et "d'aller le plus loin possible sur ce sujet", lance-t-il dimanche 5 mai sur France Inter et franceinfo TV.
Son projet de loi sur le logement, présenté vendredi dernier, sera d'abord examiné au Sénat, vers la mi-juin, avant d'aller à l'Assemblée à la rentrée prochaine. "Il y a déjà des dispositions qui existent, est-ce qu'il faut les renforcer dans le projet de loi ? Moi, j'y suis ouvert", assure-t-il. Actuellement, la loi permet aux bailleurs sociaux d'expulser certains locataires, mais le processus est très encadré, avec "difficulté et un certain délai", selon le ministre.
Flou sur l'intégration de la mesure dans la loi
"Comme [avec ce projet de loi] on ouvre le débat de regarder qui est dans le parc social, en termes de revenus, de patrimoine, la question peut être posée de se dire : 'Évaluons aussi les incivilités, les délits et les crimes'", justifie le ministre, à qui il paraît "légitime" de vérifier que les locataires "sont bien respectueux des règles de la République". Guillaume Kasbarian déplore le fait que "des personnes qui vivent dans le parc social soient embêtées par certains qui ne respectent pas les lois".
Le ministre reste flou sur la manière dont la mesure peut être intégrée à la loi. "Il faut écrire ensemble. Si j'avais la martingale, je l'aurais déjà mis dans le projet de loi initial", dit-il. Guillaume Kasbarian indique que le gouvernement "y travaille avec l'administration" et que les sénateurs "y travaillent également", "pour avoir quelque chose qui tient la route d'un point de vue juridique". "Ça peut être soit le gouvernement qui dépose un amendement sur le sujet, soit des sénateurs ou des députés qui l'écrivent", avance le ministre.
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter