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Les prix baissent un peu sur les logements anciens à Paris

Ce mouvement amorcé en fin d'année dernière se confirme. Le mètre carré à la vente se situe en moyenne à 8 340 euros pour novembre 2011-janvier 2012 contre 8 370 euros d'octobre à décembre.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 30/03/2012 13:55 Mis à jour le 30/03/2012 14:27

Temps de lecture : 2min

Logements anciens dans le 4e arrondissement de Paris. (JACQUES DEMARTHON / AFP)

La capitale s'aligne sur la région parisienne et le mouvement de baisse des prix se confirme. La Chambre des notaires Paris-Ile-de-France (en PDF) a annoncé, jeudi 29 mars, que le prix des logements anciens à Paris avait légèrement baissé. Le mètre carré à la vente se situe en moyenne à 8 340 euros pour la période comprise entre novembre 2011 et janvier 2012 contre 8 370 euros en octobre, novembre, décembre.

De plus, les promesses de vente conclues récemment, qui présagent l'évolution des prix définitifs, assurent une projection des prix des appartements dans la capitale entre 8 100 et 8 200 euros/m2 en moyenne à fin mai. Après une forte flambée des prix qui avait entraîné une hausse annuelle de 21,3% fin août 2011, la tendance légèrement baissière (-2 à -3,2%), se confirme donc.

Une rupture durable si la construction neuve s'accélère

Par ailleurs, de novembre 2011 à janvier 2012, 43 000 logements anciens ont été vendus sur la région, soit une augmentation de 11% par rapport à la même période l'année précédente. Pour Paris intra-muros, elle est même de 32%. La baisse du nombre des transactions constatée depuis plusieurs mois a été provisoirement stoppée à cause de la réforme entraînant une plus forte imposition des plus-values immobilières. Ayant pris effet au 1er février 2012, elle a provoqué un afflux de ventes.

Après les records de l'année dernière, les notaires franciliens avaient anticipé fin février la perspective d'un repli du marché de l'ancien en 2012 sur l'ensemble de la région, évoquant une baisse de 5 à 10%, à moins d'un "nouveau rebond de la crise financière". Mais cette rupture "ne sera durable que si la construction neuve s'accèlere durablement en Ile-de-France pendant plusieurs années".