Nouvelle journée de grève et de manifestations le 2 octobre : à quoi faut-il s’attendre ?

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Article rédigé par France 2 - L. Khelaf - Édité par l'agence 6Medias
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Le 2 octobre, une nouvelle journée de grève et de manifestation est prévue en France, la troisième en moins d’un mois. Si la mobilisation semble moins forte qu’en septembre, syndicats et manifestants restent déterminés à faire entendre leurs revendications.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.


Une nouvelle journée de grève et de manifestation est prévue le 2 octobre, la troisième en moins d'un mois. Lors d'une interview accordée à France Inter le 28 septembre dernier, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, y voit un tournant clé :"On est dans une rentrée sociale totalement inédite avec bientôt trois journées de mobilisation. Si on veut être entendus, si on veut mettre fin aux petits arrangements entre amis d'en haut où l'on décide à notre place, de nos vies, de notre avenir, il faut se mobiliser."

Des mobilisations en baisse

Mais faut-il s'attendre à la même mobilisation que le 18 septembre dernier ? Non, à en croire les prévisions de la SNCF qui annonce un trafic presque normal. De légères perturbations sont à prévoir sur les trains régionaux et intercités, les RER C, D et E, ainsi que sur plusieurs lignes Transilien. Côté RATP et aéroports, aucun impact notable n’est attendu. Dans le secteur de la santé, seuls quelques personnels hospitaliers restent mobilisés et de légères perturbations sont à prévoir du côté des services postaux. Dans l'ensemble, le mouvement montre des signes d'essoufflement.

Ainsi, côté éducation, la FSU et le SNuipp prévoient 10 % de grévistes chez les enseignants à l'école contre 17 % lors de la précédente mobilisation. Pour autant, le syndicat n'entend pas renoncer : "Nous réclamons un vrai budget qui soit à la hauteur des moyens pour que chaque élève puisse être accueilli dignement. Nous n'abandonnerons pas, quel que soit le nombre de personnes dans la rue." souligne Aurélie Gagnier, secrétaire nationale de la FSU-SNuipp.

Le 18 septembre dernier, la CGT revendiquait plus d'un million de manifestants partout en France, contre 500 000 d'après le ministère de l'Intérieur.

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