Tarifs des consultations médicales : "Inimaginable" que les généralistes acceptent la proposition de l'Assurance maladie, selon MG France
Le syndicat a tenu une assemblée générale samedi et ses adhérents ont jusqu'à ce dimanche pour se prononcer sur les propositions de l'Assurance maladie. Agnès Giannotti, la présidente de MG France, ne voit pas le "oui" l'emporter.
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Les adhérents de MG France vont-ils accepter les hausses des tarifs des consultations proposées par l'Assurance maladie ? Ces médecins sont consultés ce week-end, mais "on a eu une assemblée générale hier [samedi 25 février] qui donne quand même la température", affirme Agnès Giannotti. La présidente du principal syndicat représentatif chez les généralistes s'est exprimée au micro de franceinfo dimanche 26 février, à quelques heures de la publication des résultats de la consultation. Ils seront annoncés à 20 heures.
"Notre consultation [de base] en euros constants est à 25 euros depuis 2017, elle devrait être aujourd'hui à 28,30 euros et on nous propose gracieusement 26,50 euros", expose amèrement Agnès Giannotti. Dire "oui" à cette proposition, cela reviendrait à "accepter que nos tarifs baissent" alors qu'"on manque de médecins généralistes". "L'attractivité de la profession, elle est vraiment en cause, aussi bien financière que dans les conditions de travail", alerte-t-elle.
L'Assurance maladie propose de porter à 30 euros la consultation de base des généralistes qui accepteront de prendre des engagements pour augmenter leur offre de soin. Objectif : lutter contre la désertification médicale.
"Quelle profession accepterait qu'on remette à niveau ses tarifs, compte tenu de l'inflation, en lui disant 'mais seulement si vous travaillez plus' ? C'est inimaginable !"
Agnès Giannottià franceinfo
"On est déjà au maximum de ce qu'on peut faire, et on nous dit 'il faut que vous vous engagiez territorialement'. Comme si on n'était pas engagés !", s'indigne la présidente de MG France. À l'entendre, "la profession vit ça comme un mépris". "Si c'était 30 euros [pour la consultation de base] sans conditions, on pourrait commencer déjà à discuter", lance-t-elle.
Faute d'accord d'au moins un syndicat représentant minimum 30 % des voix aux dernières élections, d'ici mardi 28 février, la nouvelle convention médicale, qui prévoit ces hausses, ne pourra pas être adoptée. Dans ce cas, l'Assurance maladie s'en remettra à Annick Morel, ex-inspectrice générale des affaires sociales, pour écrire le futur texte. Elle a été désignée arbitre.
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