Grève des médecins libéraux : le gouvernement ne veut "ni travailler ni répondre à nos propositions", dénonce le collectif "Médecins pour demain"
Prévue jusqu'au 2 janvier, la grève des médecins libéraux est prolongée d'au moins une semaine. A l'origine de la mobilisation, le collectif "Médecins pour demain" fait part de sa "colère" face au manque de dialogue avec le gouvernement.
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"Il n'y a aucune volonté de travailler et de répondre à nos propositions" de la part du gouvernement, lance ce lundi sur France Bleu Béarn Bigorre Vonick Corvest, un des porte-parole du collectif "Médecins pour demain", alors que la grève des médecins libéraux est reconduite au moins jusqu'au 8 janvier. Ce mouvement social, entamé le 26 décembre 2022 devait se terminer le 2 janvier, mais il se poursuit car les grévistes estiment qu'ils ne sont "pas entendus ni écoutés" par l'exécutif. Vonick Corvest partage la "colère et l'incompréhension" du collectif face au manque de réponse du gouvernement apporté à leur grève.
Le ministre de la Santé, François Braun avait déploré les dates de ce mouvement social, entre Noël et le Nouvel An, mettant en avant la triple épidémie qui frappe les hôpitaux (grippe, coronavirus et bronchiolite). Vonick Corvest reconnaît que le moment "est terrible", mais il rappelle que les négociations menées avec la Caisse nationale de l'Assurance maladie pour dicter "les zones horaires pour les praticiens" ont lieu "de début décembre à mars, la pire période mais c'est comme ça tous les cinq ans". Ce médecin généraliste à Bizanos (Pyrénées-Atlantiques) estime que ces dates étant fixées par le gouvernement, l'exécutif aurait pu les reporter. "Le gouvernement a la possibilité de nous réquisitionner, mais rien n'a été fait", note-t-il.
Pas une "simple demande financière"
Le collectif appelle à fermer les cabinets des médecins généralistes jusqu'au 8 janvier pour réclamer le doublement du tarif des consultations (de 25 à 50 euros) et de meilleures conditions d'exercice. Cette revendication n'est pas "une simple demande financière", explique lundi 2 janvier sur France Bleu Lorraine Nord le docteur Sylvain Gonzalez, médecin à Marly (Moselle) et autre porte-parole des "Médecins pour demain". Cette hausse des tarifs permettrait, selon lui "de pouvoir embaucher du personnel et de ré-attirer des médecins en France". "Si l'on n'a pas une mesure forte pour l'attractivité de la profession, nous voyons l'avenir très sombre", redoute Sylvain Gonzalez.
Le porte-parole mosellan du collectif déplore un "taux de burnout de plus de 48% au niveau de la profession médicale". Il appelle le gouvernement à prendre "des mesures fortes pour donner envie aux jeunes étudiants de s'inscrire et aux médecins de ne pas partir dans d'autres pays ou de changer d'activité".
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