Findus racheté par le groupe britannique Nomad Foods
Les Britanniques de Nomad Foods ont signé un accord avec le groupe français Findus spécialisé dans les plats cuisinés et les surgelés. Montant du rachat : 500 millions de livres, soit 702 millions d'euros.
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La société britannique Nomad Foods a racheté les activités du groupe Français Findus en Europe continentale, pour 500 millions de livres soit 702 millions d'euros environ.
Créée en 2014 par Martin Franklin et Noam Gottesman, un des fondateurs du fonds GLG Partners, la société Nomad Foods - anciennement Nomad Holdings - indique que son offre ferme inclut un paiement en numéraire de 400 millions de livres et un échange de titres via l'émission de 8,2 millions d'actions ordinaires de Nomad Foods.
L'offre de rachat du groupe porte sur les activités de Findus en Suède, en Norvège, au Danemark, en Finlande, en France, en Belgique et en Espagne. Nomad Foods a déjà racheté début juin pour 2,8 milliards de dollars le leader européen des produits surgelés Iglo Foods, qui possède déjà la marque Findus en Italie. Iglo commercialise ses produits dans douze pays européens et possède des usines au Royaume-Uni, en Allemagne et en Italie.
Inquiétude pour les 200 salariés de Findus à Boulogne-sur-Mer
A Boulogne-sur-Mer, où Findus emploie 200 personnes, la nouvelle inquiète : le député-maire Frédéric Cuvillier appelle à la vigilance, et demande au nouveau propriétaire des garanties sur les emplois. L’élu n’avait pas caché sa préférence pour l’offre formulée par Florac, un fond d’investissement français. Depuis des mois, les représentants du personnel expriment leurs inquiétudes, car leur usine de surgelés est vendue à leur principal concurrent Iglo, avec un risque de doublon. Pour produire les célèbres bâtonnets de poisson pané, Boulogne pourrait ne pas faire le poids face à un autre site du groupe en Allemagne qui est trois fois plus gros.
Cette reprise complète les précédents rachats à répétition, du groupe Nomad qui constitue ainsi un leader mondial.
Les activités de Findus en Europe continentale étaient également convoitées par la holding Florac, fondée en 2009 par Marie-Jeanne Meyer, actionnaire historique du groupe Louis Dreyfus.
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