Evénements climatiques, 17 euros en plus en moyenne... Pourquoi les tarifs des assurances vont fortement augmenter en 2025
Face à l'augmentation des sinistres liés aux intempéries, la surprime "catastrophe naturelle" augmente. En 2023, les catastrophes climatiques ont coûté 6,5 milliards d'euros aux assureurs français.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2023/06/21/64932633772a6_maxstockworld170631-ok.jpg)
Les assurances habitation et automobile vont coûter plus cher en 2025. À partir du 1er janvier, la cotisation "catastrophe naturelle" augmente. Cette surprime passe de 12 à 20% pour les assurances habitation et de 6 à 9% pour les assurances automobile.
Ces taux étaient inchangés depuis 25 ans. Mais face à l'augmentation des dommages liés aux catastrophes naturelles, l'État a décidé de renforcer le régime d'indemnisation des dégâts. Cette hausse de surprime a été décidée par le gouvernement et concerne tous les Français titulaires d'un contrat habitation et/ou automobile.
Inondations en Ardèche, dans le Pas-de-Calais ou en Seine-et-Marne, tempête Kirk dans la moitié nord, cyclone à Mayotte... En 2024, plusieurs centaines de communes ont été reconnues en état de catastrophe naturelle.
Le coût des catastrophes va doubler
Les recours à ce fonds d'indemnisation vont se multiplier, selon Alix Roumagnac, président de la filiale risque de Météo France : "Ce régime va être de plus en plus mobilisé, d'où l'augmentation de cette surprime. Et les projections montrent que le coût des catastrophes va encore augmenter. La caisse centrale de réassurance a mené des études sur le sujet et montre une prévision de doublement du coût de ces catastrophes dans moins de 30 ans."
La hausse de cotisation représente en moyenne environ 17 euros par an par foyer. Selon Alix Roumagnac, cette augmentation est indispensable pour assurer le maintien du régime de "catastrophe naturelle". "Il y a de plus en plus d'évènements climatiques qui génèrent de plus en plus de sinistres, explique-t-il. Et ce fonds était devenu déséquilibré, c'est-à-dire qu'il y avait plus de dépenses que de recettes."
Mais au-delà de cette augmentation, les assureurs déplorent, eux, un manque d'ambition sur la prévention des risques naturels. Le fonds Barnier, destiné justement aux mesures visant à réduire la vulnérabilité, n'est pour eux pas à la hauteur. En 2023, les catastrophes climatiques ont coûté 6,5 milliards d'euros aux assureurs français.
À regarder
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter