: Vidéo "J'ai dit que ça fermerait, je vous l'ai dit" : Emmanuel Macron pris à partie par d'ex-salariés de Whirlpool à Amiens
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Le président échangeait avec ces anciens salariés sur l'échec de la reprise de l'usine Whirlpool à Amiens (Somme). WN, l'entreprise qui avait repris l'usine en mai 2018, a en effet été liquidée. Aujourd'hui, 163 anciens du site restent sans emploi.
Un échange particulièrement tendu. Le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, a rencontré d'anciens salariés de l'usine Whirlpool à Amiens (Somme), vendredi 22 novembre. D'ex-employés de l'usine ont pris à partie le président, après l'échec de la reprise du site, un projet qui avait été défendu par l'Etat. WN, l'entreprise qui avait repris l'usine en mai 2018, a en effet été liquidée. Aujourd'hui, 163 anciens salariés restent sans emploi.
>> Visite d'Emmanuel Macron à Amiens : suivez sa rencontre avec d'anciens salariés de Whirlpool
"Vous aviez promis des emplois sur le site ! Il devait y avoir des centaines d'emplois. Il y a 200 personnes qui sont au chômage", ont lancé, face à Emmanuel Macron, plusieurs anciens de Whirlpool. "Je viens au printemps 2017. Il y en a d'autres qui vous disent : 'Whirlpool ne fermera pas avec moi'. Est-ce que moi, je vous ai tenu ce langage ? Non", a défendu le président, qui était venu sur le site, comme sa rivale Marine Le Pen, pendant l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle en avril 2017.
J'ai dit que ça fermerait, je vous l'ai dit les yeux dans les yeux. Mon engagement, c'est que l'ensemble des salariés de Whirlpool retrouvent des perspectives et des emplois, et on va se battre pour ça.
Emmanuel Macronface à d'anciens salariés de Whirlpool
"J'ai dit la vérité. Est-ce que j'ai dit : 'On va tous vous sauver, on va sauver l'entreprise' ? Non. J'ai dit [aux salariés de Whirlpool] 'ceux qui vous disent ça vous mentent'", a poursuivi Emmanuel Macron. "Il y a eu un premier projet, il n'a pas été au bout. Ce n'est pas la faute de l'Etat, des services de l'Etat", a-t-il insisté. "Ne vous inquiétez pas, le combat n'est pas fini", a assuré le président.
"On est en 2020, on est au Pôle emploi maintenant", a répliqué un ancien salarié du site. Et l'un de ses anciens collègues d'ajouter : "Je regrette d'avoir mis ma signature du syndicat sur cette reprise. Tous les jours, je me mords les doigts d'avoir mis cette signature. Tous les jours."
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