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Leclerc annonce la création de 10 000 emplois sur trois ans

Le PDG de l'enseigne de grande distribution, Michel-Edouard Leclerc, souhaite investir un milliard d'euros en trois ans pour faire du groupe "un grand de l'internet".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 15/04/2015 09:25 Mis à jour le 15/04/2015 14:13

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Michel-Edouard Leclerc, PDG de l'enseigne de distribution du même nom, a annoncé, le 15 avril 2015, la création de 10 000 emplois nets sur trois ans. (MAXPPP)

Il en a pris l'engagement. Michel-Edouard Leclerc, PDG de l'enseigne de grande distribution du même nom, a annoncé, mercredi 15 avril sur BFMTV, un investissement d'un milliard d'euros en trois ans dans le numérique et la création de 10 000 emplois.

"Ce ne sera pas forcément les emplois qu'on avait avant", prévient Michel-Edouard Leclerc, mais il s'agit de 10 000 créations "nettes", explique-t-il, sans préciser où ces nouveaux postes seront basés. "Même moi, ça m'effraie un peu", assure-t-il.

Développer le commerce en ligne

L'enjeu pour le groupe est de développer ses ventes en ligne. "Avec internet, nous réalisons deux milliards d'euros de chiffre d'affaires alors que le chiffre d'affaires global réalisé sous l'enseigne Leclerc est de 44 milliards d'euros, détaille Michel-Edouard Leclerc. Ce n'est pas encore majoritaire, mais on n'existait pas il y a cinq ans sur internet. Ça va vite."

"Nous allons investir des milliards dans l'internet, prévoit Michel-Edouard Leclerc. Aujourd'hui, il faut qu'on apprenne à devenir un grand de l'internet ; culturellement, c'est une révolution pour les provinciaux que nous sommes."

Concurrencer Amazon

"Nos enfants vont aller d'abord sur internet pour chercher les marques et, à partir de là, ils vont regarder où elles sont. Dans cinq ans, notre concurrent sera Amazon, ce ne sera plus Hyper U qui sera passé à Auchan, je le parie", a-t-il ajouté, alors que les deux enseignes étudient actuellement un rapprochement.

Michel-Edouard Leclerc veut que son groupe devienne "un grand de l'internet". Selon Le Figaro, il envisage de "s'appuyer sur les drives, points de retrait de commandes passées sur internet". Amazon est son principal concurrent. "Le groupe va également moderniser tout le parc d'hypers et regrouper l'offre non alimentaire en sept univers avec de nouvelles marques de distributeur", expliquait-il au Figaro en février.