Le patronat va soumettre sa rémunération aux actionnaires
Baptisé "say on pay" et déjà pratiqué par plusieurs pays, ce vote n'est que consultatif et porte sur les rémunérations de l'exercice écoulé.
Plutôt que de légiférer, le gouvernement avait demandé aux patrons français de s'autoréguler. C'est donc ce qu'a fait le patronat en décidant de soumettre au vote des actionnaires la rémunération des dirigeants d'entreprise. Une mesure présentée lors de la nouvelle version du code de bonnes pratiques, présentée dimanche 16 juin par le Medef et l'association Afep des grandes entreprises au quotidien Les Echos (article payant).
Un vote qui n'est que consultatif
Baptisé "say on pay" et déjà pratiqué par plusieurs pays, ce vote n'est que consultatif et porte sur les rémunérations de l'exercice écoulé. "Les assemblées générales s'exprimeront sur la rémunération individuelle de chaque mandataire social", souligne Pierre Pringuet, président de l'Afep (Association française de l'entreprise privée). "Même si le vote, sans être négatif, exprime une défiance des actionnaires vis-à-vis de la rémunération des dirigeants, cela aura déjà beaucoup d'effet", indique quant à elle Laurence Parisot, patronne du Medef. "Si le résultat du vote est négatif, le conseil d'administration se réunit et doit indiquer publiquement les conclusions qu'il en tire", ajoute-t-elle.
Autre mesure, le patronat met sur pied un haut comité de suivi de la gouvernance doté d'un pouvoir d'auto-saisine. Il sera composé de dirigeants actuels ou passés ainsi que de personnalités qualifiées. "Nous avions le code de la route, nous créons un gendarme", résume Laurence Parisot. Par ailleurs, le code va limiter le nombre de mandats maximum, une proposition qui concernera à la fois les entreprises françaises et étrangères.
À regarder
-
Victor Wembanyama : il revient encore plus fort
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter