Entreprises : Duralex appelle les Français à investir pour assurer son avenir

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Article rédigé par France 2 - M. Bouvier, E. Tixier, C. Cormery, P. Ngankam - Édité par l'agence 6Medias
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Duralex, symbole du savoir-faire français, lance une grande collecte nationale pour lever des fonds et propose d’acheter des parts dans l’entreprise. Quels sont les bénéfices et les risques pour les investisseurs ?

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


À la Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret) près d'Orléans, la verrerie Duralex compte aujourd'hui sur les Français pour l'aider financièrement. Reprise par ses salariés depuis plus d'un an, les commandes sont au rendez-vous, mais pas les investisseurs. Pourtant, les projets ne manquent pas, et des collaborations doivent voir le jour. Pour cela, François Marciano, le directeur général de la Scop Duralex, propose aux Français d'acheter des parts de l'entreprise. "C'est de l'investissement. Une usine comme Duralex a besoin de beaucoup, beaucoup, beaucoup d'investissement. On l'a réveillée cette année, maintenant, il faut qu'on sorte des nouveautés. Il faut qu'on mette des nouvelles machines, parce que les machines commencent à être usées, et on doit sortir de nouveaux emballages, des nouveaux verres, on doit moderniser Duralex", martèle-t-il.

À partir de 100 euros, 8% par an

Concrètement, les Français pourront investir à partir de 100 euros dans l'entreprise et seront rémunérés à hauteur de 8% par an. La somme sera bloquée pendant sept ans. Stéphane Lefevre, chef d'équipe, espère que les Français participeront avec un objectif : "Que Duralex passe les 80 ans, qu'elle passe les 90 ans, les 100 ans, voire plus. J'aimerais que ça continue, que ça percute."

Dans la commune, certains habitants sont prêts à mettre la main à la poche. "C'est mes verres Duralex qui ont été achetés l'année dernière, donc autant vous dire que c'est récent, ce ne sont pas des achats d'autrefois. Et non, je pense qu'au contraire, il faut soutenir, c'est une entreprise vraiment importante pour la chapelle", estime une femme. "Moi, personnellement, non. Mais je serais plus prêt, par exemple, je sais qu'ils ont ouvert une boutique en ville, à aller acheter des produits, moi", nuance un homme.

Un investissement risqué ?

Investir dans une entreprise comme Duralex n'est pas sans risque, selon un économiste. "Duralex est une entreprise qui a connu des difficultés, qui peut en connaître demain. Attention, il n'y a pas de garantie de capital, il y a des possibilités de pertes, et le rendement annoncé peut disparaître", explique Philippe Crevel, le directeur général du Cercle de l'épargne. Objectif : lever 5 millions d'euros, pour aider l'entreprise à atteindre les 35 millions d'euros de chiffre d'affaires pour être à l'équilibre.

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