Duralex : "On devrait finir l'année avec un chiffre d'affaires à 32 millions d'euros", se réjouit le directeur industriel de la marque
Un chiffre "supérieur à ce qui se faisait les années précédentes", salue Nicolas Rouffet, jeudi auprès de France Inter. Le groupe français avait été repris en 2024 par ses salariés sous forme de coopérative, après avoir traversé des difficultés financières à répétition.
"Les chiffres sont bons, on est supérieur à ce qui se faisait les années précédentes", a salué Nicolas Rouffet, directeur industriel de Duralex, basée à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret) avec 243 salariés, au micro de France Inter jeudi 31 juillet.
Un an après sa reprise par ses salariés, Duralex tient donc ses objectifs. "On devrait finir l'année avec un chiffre d'affaires à 32 millions d'euros", avance Nicolas Rouffet. En 2023, ce chiffre d'affaires avait chuté à 24,6 millions d'euros, contre plus de 31 millions en 2022. L'entreprise vise les 39 millions d'euros en 2030. L'été dernier, la célèbre marque a failli disparaître après un énième redressement judiciaire. Puis le tribunal de commerce d'Orléans a validé le projet de coopérative des salariés, soutenu par 60% du personnel, porté par la direction du site et appuyé par les élus locaux. La Scop (Société coopérative et participative) a été lancée le 1er août 2024.
Un succès sur internet
Aujourd'hui, les affaires se portent bien. "En France, ça pousse fort, toutes les collectivités n'achètent pas du Duralex encore, mais celles qui y vont, y vont franchement et ça fait plaisir de savoir que parmi les écoliers en septembre, beaucoup vont retrouver ou découvrir les verres Duralex dans leur cantine", se réjouit le directeur industriel de la verrerie mondialement connue, réputée pour être incassable. Les commandes sur internet ont, elles aussi, beaucoup de succès, selon Nicolas Rouffet.
"On tourne à quasiment 150 000 euros par mois, c'est-à-dire qu'en quatre mois, on fait le chiffre qu'on faisait en un an auparavant."
Nicolas Rouffet, directeur industriel de Duralexà France Inter
Le commerce extérieur porte aussi ses fruits, notamment en Asie, car c'est dans cette zone géographique que Duralex "vend le plus cher [ses] verres", explique Nicolas Rouffet. "Au Japon, on vend les verres deux à trois fois plus cher qu'en France parce que, pour eux, Duralex c'est le luxe, c'est le made in France, poursuit-il. Et le fait de savoir que c'est une entreprise française dirigée par des Français et par ses salariés, ça accentue l'envie d'acheter du Duralex."
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