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Moselle : Total va supprimer 210 postes d'ici 2016

La société Total prévoit d'arrêter le vapocraqueur de son site pétrochimique de Carling, en Moselle. Annoncée par la CFDT (Confédération française démocratique du travail) et confirmée par l'entreprise ce mercredi, cette décision entraînera la suppression de 210 postes. Total précise par ailleurs vouloir investir quelque 160 millions d'euros sur le site, pour développer de nouvelles activités.

franceinfo

Radio France

Publié le 04/09/2013 14:22 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

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L'annonce faite par la CFDT a été confirmé par Total mercredi après midi : l'arrêt du vapocraqueur du Carling
par Total devrait avoir lieu au cours du second semestre 2015. La date a été confirmée par l'entreprise. Conséquence de cette
décision : 210 postes seront probablement supprimés.

D'après la CFDT, Total est entièrement reponsable de cet échec. "Le manque
d'anticipation et d'investissements de la part dela direction du groupe Total,
dans une stratégie industrielle offensive, a conduit ce site à se dégrader plus
rapidement dans un contexte économique difficile ", annonçait le communiqué.

Mercredi après-midi, Total a précisé que le vapocraqueur en question était "lourdement déficitaire ". Dans son communiqué, la société déclare également que les 210 suppressions de postes se dérouleront sans licenciement, comme elle s'y était engagé.

Plus 210 postes supprimés ?

En face, les syndicats préviennent que la fermeture du vapocraqueur entrainera indirectement la pertes de centaines d'emplois supplémentaires. Ces derniers jours, ils estimaient déjà que 350 des 554 emplois du site seraient supprimés.

Total prévoit en outre 160 millions d'euros d'investissements sur sa plate-forme pétrochimique afin de développer de nouvelles activités sur les marchés en croissance des résines d'hydrocarbures (utilisées notamment dans les adhésifs, l'automobile et l'électronique) et des polymères (matériaux plastiques).

En 2008, un premier vapocraqueur avait été arrêté sur le
site. Le second, qui était resté éteint plusieurs mois après un accident qui a
fait deux morts en 2009, n'est jamais parvenu à retrouver sa pleine capacité.