Le site de l'usine Tetra Pak à Longvic en Côte d'Or occupé et bloqué par les salariés jusqu'à nouvel ordre
La direction a annulé une réunion prévue vendredi pour discuter des modalités du plan social concernant cette entreprise qui emploie 207 personnes.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2025/01/06/ici-677bcaa780c72465921092.png)
/2025/06/13/1200x680-sc-une-684c34d3f0fae446232781.jpeg)
Le site de l'usine Tetra Pak de Longvic, en Côte-d'Or, près de Dijon, est occupé et bloqué par les salariés, vendredi 13 juin.et jusqu'à nouvel ordre, rapporte ICI Bourgogne (ex-France Bleu). Plus tôt dans la journée, la direction a annulé une réunion pour débattre du plan social.
Tetra Pak maintient son projet de fermer ce site historique qui emploie 207 personnes en CDI, sans doute pour la fin septembre. Une réunion était prévue vendredi pour discuter des modalités du plan social. "La direction a fait marche arrière, car mercredi des salariés se sont opposés au transfert d'une pièce importante vers une autre usine de Hongrie, explique Claude Rolandet, délégué CGT. Tetra Pak est venue chercher une sorte de vis de 2 tonnes avec un camion pour dépanner son autre site. Mais comment cautionner ce départ, alors qu'on ne nous donne plus de commandes et que ce travail pourrait nous être confié ?"
Les salariés refusent "un plan social au rabais"
La direction locale est "convoquée lundi 16 juin au siège du groupe, à Lausanne en Suisse", poursuit le représentant syndical. "Et notre réunion est reportée à mercredi prochain, mais c'est bien la preuve que tout se décide là-bas." Les syndicats réclament donc "de discuter avec les personnes qui prennent les vraies décisions, et d'en cesser avec le mépris. Si on doit partir, on veut que cela se fasse dans des conditions dignes et honnêtes, pas avec un plan social au rabais", ajoute le délégué CGT.
L'usine était déjà à l'arrêt depuis plusieurs semaines. Une grande partie des 207 employés ont fait valoir leur droit de retrait pour "danger grave et imminent", car la fermeture de l'usine pèse sur le moral des salariés. Selon les syndicats, les employés "ne sont plus en état psychologique de travailler en toute sécurité sur des machines".
Le site est désormais complètement bloqué jusqu'à nouvel ordre par un piquet de grève et un feu de palettes devant l'entrée. "On va se relayer par tranches de 4 heures. On sera là tout ce weekend, et on voit mal comment l'activité pourrait redémarrer", assurent les salariés à ICI Bourgogne.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter