À Marseille, "c'est le parcours du combattant" : un "syndicat des poussettes enragées" veut faire de la place aux enfants
Au-dela du combat pour que les poussettes circulent mieux à Marseille, le collectif, qui se réunit pour la première jeudi, compte réclamer aux élus locaux davantage de place réservée à l'enfant.
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À Marseille, des parents agacés vont se rassembler jeudi 27 septembre pour une première réunion du syndicat des "poussettes enragées", récemment créé. Ces familles en colère veulent interpeller les élus sur les problèmes rencontrés au quotidien avec leurs enfants en bas âge.
En famille, des déplacements périlleux
"C’est vraiment le parcours du combattant, parce qu’il y a des voitures, des motos, des trottoirs étroits, déplore une grand-mère. Pour monter dans les bus et descendre, il faut de l’aide." "Dans le métro, il n’y a pas d’accès pour les poussettes", ajoute une jeune mère de famille. "Les voitures mal garées", renchérit un papa,obligé de slalomer avec sa poussette. La grogne semble générale à Marseille, quel que soit le quartier. C'est ce qui a conduit à la création du syndicat des poussettes enragées, dont Sébastien Barles, un ancien élu municipal écologiste, est l'initiateur. "Marseille est une cité interdite pour l’enfant. Et on le voit à plusieurs niveaux", assène-t-il.
On est embêtés parce que les trottoirs sont trop étroits, parce que les transports collectifs ne sont pas du tout adaptés aux poussettes. On est obligés de les lever pour franchir les tourniquets.
Sébastien Barles, pour le syndicat des poussettes enragéesà franceinfo
"Il n’y a pas de politique volontariste comme dans d’autres villes. À tous les niveaux, on voit bien que la question de l’enfance est sacrifiée", poursuit Sébastien Barles.
D'autres griefs derrière les poussettes
Le collectif réclame aussi davantage d'espaces verts, de centres de loisirs, des écoles dans un meilleur état ou encore des cantines avec des repas de meilleure qualité, selon ses affiches posées dans la ville. Le collectif pointe également le manque de places en crèche. "Il y a 3 000 demandes en souffrance à Marseille", affirme Sébastien Barles. Un nombre réfuté par Catherine Chantelot, adjointe à la petite enfance. Sur France Bleu Provence, l'élue municipale affirme que "le taux de couverture est supérieur à la moyenne nationale", entre les crèches et les nounous. La mairie rappelle aussi qu'un plan de rénovation des écoles est en cours. Quoi qu'il en soit, le syndicat des poussettes enragées, qui souhaite "une ville pensée pour les générations futures", compte bien mettre ses doléances "au cœur de l’agenda".
Ce calendrier, c'est celui des élections municipales en 2020. Pour peser, le nouveau mouvement citoyen a l'intention de diffuser des vidéos chocs sur les réseaux sociaux, afin de démontrer la pertinence de ses demandes.
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