Hausse des salaires pour les apprentis en hôtellerie-restauration

Les apprentis mineurs en première année vont désormais toucher 35% du SMIC, ce qui équivaut à une hausse de salaire de près de 150 euros.

Article rédigé par franceinfo
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Cette revalorisation résulte d'un accord signé le 27 février et publié au Journal Officiel le 25 juillet. (THIBAUD MORITZ / AFP)
Cette revalorisation résulte d'un accord signé le 27 février et publié au Journal Officiel le 25 juillet. (THIBAUD MORITZ / AFP)

À partir de ce vendredi 1ᵉʳ août, tous les apprentis en hôtellerie-restauration vont voir leur salaire augmenter, se félicite l'Umih dans un communiqué. Une revalorisation qui est le fruit de l'accord signé le 27 février par les partenaires sociaux de la branche hôtels, cafés, restaurants (HCR) et publié au Journal Officiel le 25 juillet.

Une hausse de plusieurs dizaines d'euros dont se réjouit le syndicat d'hôtellerie-restauration Umih (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie), à l'origine de cette proposition. Les apprentis mineurs en première année vont désormais toucher 35% du SMIC, ce qui équivaut à une hausse de salaire de près de 150 euros.

84 000 apprentis concernés

Pour l'Umih, la revalorisation des apprentis dans les métiers de l'hôtellerie-restauration est "un message fort adressé aux jeunes". "Cette revalorisation salariale doit nous permettre d'attirer plus de jeunes dans notre secteur avec une qualité de formation optimale", indique Laurent Barthelemy, président national Umih branche saisonniers et président de la Commission Formation de l'Umih. Au total, les 84 000 apprentis du secteur sont concernés, selon des chiffres de la Direction de l'animation, de la recherche et de la statistique (Dares).

"Cette augmentation va sûrement augmenter l'envie ou l'appétence des jeunes pour ce métier", souligne auprès d'ICI Belfort-Montbéliard Fabrice Piguet, directeur des opérations du CFA du pays de Montbéliard et patron de Piguet gastronomie. "Ça peut leur permettre aussi de ne pas choisir leur lieu d'apprentissage au plus proche de chez eux. Ils vont pouvoir choisir le restaurant ou l'hôtel qui les fait rêver", ajoute le patron de Piguet gastronomie. "Pour la première année d'apprentissage, on a des aides de l'État qui couvrent quasiment tout le salaire de l'apprenti. C'est un peu moins en deuxième année, mais les charges sont assez basses", explique également Cyril Bouveresse, restaurateur belfortain, qui recrute régulièrement des apprentis. "Cette augmentation est une bonne idée, j'espère que ça va les motiver à venir, que ce sera une carotte plus importante et plus intéressante pour eux", poursuit-il.

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