Covid-19 : "qu'on arrête la dictature sanitaire", demande Jean-Pierre Lecoq, maire (LR) du 6e arrondissement de Paris
Au sujet de la fermeture des bars et restaurants dans certaines villes, Jean-Pierre Lecoq estime que les commerçants sont "des bouc-émissaires".
Jean-Pierre Lecoq, maire Les Républicians du VIe arrondissement de Paris, demande sur franceinfo jeudi 1er octobre "qu'on arrête la dictature sanitaire". Réagissant aux récentes restrictions et à la conférence de presse du ministre de la Santé de ce jeudi, l'élu parisien estime que le gouvernement "se tire une balle dans le pied" en faisant peser "un climat anxiogène" dans le pays.
Les scientifiques et médecins trop présents
Jean-Pierre Lecoq affirme qu'un "climat anxiogène particulièrement pénible à vivre" pèse sur la France et sur les grandes métropoles et que cette atmosphère "casse la reprise". "Le gouvernement, d'un côté, a essayé de faire une reprise économique et de l'autre, il se tire une balle dans le pied", ajoute le maire (LR) du VIe arrondissement.
"Est-ce qu'on peut continuer à diriger un pays uniquement à travers les lits de réanimation ?", demande Jean-Pierre Lecoq qui estime que les données scientifiques dominent désormais la communication gouvernementale.
Je pense qu'on ne peut pas continuer à faire diriger ce pays uniquement par des collèges de médecins ou scientifiques qui se mettent en cause les uns les autres.
Jean-Pierre Lecoqà franceinfo
L'élu parisien insiste : "les Français ont élu Mr Macron, ils n'ont pas élu Mr Véran comme président de la République. Et le Premier ministre, ce n'est pas monsieur Salomon", le directeur général de la santé.
"On a perdu toutes les batailles"
Au sujet de la fermeture des bars et restaurants dans certaines villes, Jean-Pierre Lecoq estime que les commerçants sont "des bouc-émissaires". Il conteste la pertinence de telles mesures d'un point de vue sanitaire : "Ceux qui veulent vivre se retrouveront chez eux et respecteront encore moins les gestes barrières que dans les restaurants."
"Le président de la République nous a dit que nous étions en guerre, on a perdu toutes les batailles jusqu'à maintenant, lance le maire du VIe arrondissement. Gagnons au moins celle de la reprise avec une politique de tests qui fonctionne, car contrairement à ce que dit monsieur Véran, ça ne fonctionne pas, en tout cas sur Paris".
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