États généraux de la justice : "Il faut mieux éduquer au droit et à la justice", estime l'ancienne garde des Sceaux Elisabeth Guigou
Alors que les états généraux de la justice se sont ouverts lundi près de Poitiers (Vienne), l'ancienne ministre de la Justice Elisabeth Guigou a assuré qu'il "faut mieux former tous les acteurs" en lien avec cette institution.
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"Il faut mieux éduquer au droit et à la justice dès l'école primaire", a estimé lundi 18 octobre sur franceinfo l'ancienne garde des Sceaux de Lionel Jospin, Élisabeth Guigou, alors que les états généraux de la justice se sont ouverts à Chasseneuil-du-Poitou en présence d'Emmanuel Macron. L'objectif de ces états généraux est d'après le président de la République de "remettre à plat" le système judiciaire, "renouer le pacte civique" entre la justice et les citoyens et "garantir l'efficacité du service public". Concrètement, les acteurs impliqués devront "dresser un état de la situation de la justice" et "formuler des propositions concrètes" d'après le site Internet de l'Elysée.
L'éducation au droit et à la justice "ne se fait pas suffisamment", a jugé l'ancienne ministre de la Justice entre 1997 et 2000. "Il faut mieux former tous les acteurs qui ont un lien avec l'institution judiciaire afin qu'ils puissent l'expliquer et mieux l'expliquer", a plaidé celle qui a présidé un groupe de travail sur le présomption d'innocence.
Reconnecter la justice et la société
Selon Elisabeth Guigou, "c'est un vaste chantier qui est ouvert" par Emmanuel Macron à l'occasion de ces états généraux qui se tiendront jusqu'en novembre, avec "une aspiration profonde : reconnecter la justice et la société, faire aussi en sorte qu'elle soit plus attentive aux besoins des citoyens et plus humaine."
"Les moyens ont été significativement augmentés" par le gouvernement actuel, ajoute l'ancienne garde des Sceaux. "Moi-même qui avais de très bons budgets lorsque j'étais ministre, je dois dire que ceux-là sont aussi très bons et même excellents. Mais ce n'est pas qu'une question de moyens : même si c'est important, c'est une question de volonté politique générale", a-t-elle terminé.
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