: Vidéo "Vous n'aurez pas ma haine" : le témoignage d'Antoine Leiris après le 13-Novembre porté au théâtre
Franceinfo a assisté à une représentation de la pièce et interrogé le comédien, Raphaël Personnaz, et le metteur en scène, Benjamin Guillard.
"Vendredi soir, vous avez volé la vie d’un être d’exception. L’amour de ma vie. La mère de mon fils. Mais vous n'aurez pas ma haine." Quelques jours après le 13-Novembre, les mots d'Antoine Leiris, dont la femme a été tuée au Bataclan, ont ému la France. A suivi un livre, témoignage de cette nuit d'horreur et de la vie qui reprend. Mercredi 15 octobre, c'est sur une scène de théâtre que le texte était interprété. Franceinfo a assisté à une représentation et interrogé le comédien, Raphaël Personnaz, et le metteur en scène, Benjamin Guillard.
“Je me souviendrai toujours de la première fois où j’ai vu Antoine Leiris à la télévision parler, raconte Raphaël Personnaz. C’était quelque temps après les événements. J’étais frappé par une forme de lumière qu'il y avait en lui. Il y avait quelque chose de très pudique, de très digne. Et je me suis dit : 'Je crois que c’est ça le chemin pour aborder ce texte.'" Après des premières répétitions laborieuses, où le comédien se sentait écrasé par la force du texte, il est parvenu à se libérer pour porter ce témoignage sans interpréter Antoine Leiris.
"Le théâtre est là aussi pour parler de notre monde"
Pour l'accompagner sur la scène du théâtre du Rond-Point, à Paris, son metteur en scène, Benjamin Guillard, a décidé de jouer la simplicité. Des chaises en métal, quelques origamis en papier et un rideau blanc, légèrement transparent. Derrière, une pianiste rythme la pièce et donne des respirations au texte. "Le défi était de garder une grande pudeur, il ne s’agissait pas de faire du spectaculaire. Je voulais vraiment garder une grande simplicité là-dedans", explique-t-il à franceinfo.
Le résultat sonne juste, émouvant sans être tire-larmes. "Lors d'une dernière à Toulon, il y avait tout un groupe de lycéens et c’était très beau de voir leur réaction, se rappelle Benjamin Guillard. Au début, ça ricane un tout petit peu et, très vite, ça ne ricane plus du tout. On entendait que ça leur faisait quelque chose d’entendre parler de ça, de cet événement très proche qui les a marqués. Je trouve que le théâtre est là aussi pour parler de notre monde."
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