Peinture : comment Pablo Ruiz est devenu Picasso
Dans sa rubrique "éclair de génie", France 2 revient sur la vie d'un artiste de génie et plus précisément sur l'instant particulier où sa vie a basculé. Premier épisode consacré à l'Espagnol Pablo Ruiz qui, lorsqu'il arrive à Paris à l'âge de 19 ans est tout proche de signer avec son nom d'artiste : Picasso.
Quand il meurt, Pablo Picasso laisse plus de 70 000 oeuvres. Il a tout créé, tout inventé, il est considéré comme un génie de la peinture. Quand Picasso arrive d'Espagne, en 1900, il a 19 ans. À Paris, personne ne le connaît, mais qu'importe, la vie parisienne lui plaît et il veut rester ici, bien décidé, grâce à son art, à se faire remarquer. "Picasso décide à ce moment-là de signer uniquement Picasso et non plus Pablo Ruiz Picasso. Il vieillit un peu son visage, il souhaite montrer à son public qu'il est un artiste déjà affirmé, qu'il a conscience de l'importance de son art, et que son art est quelque chose qui traversera le temps", explique Claire Bernardi, conservatrice au musée d'Orsay. Et si Picasso est aussi sûr de lui, c'est parce qu'à 20 ans, il a déjà plus de dix ans de métier derrière lui.
Un monstre de virtuosité
Son père, professeur de peinture, lui a appris à dessiner dès l'enfance. Pour lui, Pablo a un don unique. Et dans les archives du musée Picasso à Paris, les preuves sont là. À 12 ans, Picasso dessinait déjà comme un adulte. "On l'oublie souvent mais, Picasso est d'abord un grand classique", dit-on au musée. Aujourd'hui encore, cette virtuosité fascine toujours autant son petit-fils. "Il avait un énorme talent et d'énormes possibilités qui laissaient bouche-bée une grande partie des jeunes artistes", raconte Bernard Picasso. Avec la période bleue, sur des dizaines de tableau, Picasso invente un nouveau style. Fini le classicisme. Pauvreté, mort, maladie... la couleur bleue décrit le monde tel que Picasso le voit. Puis vient le rose, la couleur du bonheur, de la gaité, de l'amour. Et enfin le cubisme. Il est alors déjà reconnu comme un génie par le monde artistique. "Tous comprennent que Picasso est un monstre, qu'il est plus fort qu'eux", explique Laurent Le Bon, président du musée national Picasso. Et cela durera jusqu'à sa mort, en 1973.
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