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Les forces de l'ordre bientôt équipées de 30 000 caméras-piétons plus performantes : les patrouilles "attendent beaucoup de ces nouvelles caméras"

Ce nouvel équipement, qui doit être déployé à partir de jeudi, permet de "faire redescendre la pression" lors des contrôles, selon un policier interrogé par franceinfo.

David Di Giacomo

Radio France

Publié le 01/07/2021 16:57 Mis à jour le 01/07/2021 16:57

Temps de lecture : 1min

Un contrôle d'identité à Brest en avril 2020. (Illustration).  (QUEMENER YVES-MARIE / MAXPPP) — Un contrôle d'identité à Brest en avril 2020. (Illustration). (QUEMENER YVES-MARIE / MAXPPP)

C’était une promesse de Gérald Darmanin. A compter de jeudi 1er juillet, les forces de l’ordre vont être dotées de nouvelles caméras-piétons. Un contrat de 15 millions d’euros a été passé avec Motorola pour acheter 30 000 caméras, qui doivent être livrées d'ici la fin de l'année à la police et à la gendarmerie. L’année prochaine, chaque patrouille devra en être équipée. Ces caméras vont remplacer le modèle actuel, jugé défaillant.

Vers la fin du système D

La nouvelle caméra, la VB 400, aura douze heures d’autonomie contre à peine trois actuellement. C’est la promesse aussi de la fin du système D pour de nombreux fonctionnaires. "Beaucoup de policiers achètent leur propre caméra et déboursent entre 300 et 400 euros", soupire Olivier, chef d’équipage en police secours, qui dit "attendre beaucoup de ces nouvelles caméras." Olivier patrouille en région parisienne et selon lui cet outil est devenu incontournable. "La caméra-piéton a un réel bénéfice sur les contrôles d'identité dans les cités ou sur la voie publique. Ça permet de faire redescendre la pression."

"On explique aux gens que l'intervention va être filmée, et ils le voient. Ça leur permet de se sentir en sécurité et nous ça nous permet de nous protéger."

Olivier
à franceinfo

Les décrets ne sont pas encore pris et des ajustements techniques sont encore nécessaires pour utiliser ces nouvelles caméras, mais à moyen terme elles doivent donner la possibilité aux policiers et aux gendarmes de transmettre leurs images en temps réel aux salles de commandement. L'objectif est d'avoir plus de réactivité mais aussi plus de contrôle des interventions.