Pyrénées-Orientales : "Entre 30 et 40% de pertes, c’est dramatique", le syndicat des vignerons redoute les pires vendanges de l’histoire du département
Le département a subi une "sécheresse formidable et la peur pour certaines filières de ne pas pouvoir irriguer". Les barrages ne sont pas arrivés, selon le syndicat des vignerons, à donner assez d’eau.
Le syndicat des vignerons des Pyrénées-Orientales estime déjà à "30 ou 40% de pertes" dans les vignes, déclare David Drilles, son président, invité de la matinale de France Bleu Roussillon lundi 11 septembre. "C’est dramatique", et ce sont sans doute les pires vendanges de l’histoire du département.
En août dernier, le syndicat des vignerons avait déjà annoncé sur France Bleu Roussillon que les récoltes seraient catastrophiques. Il envisageait une baisse de 40% de la récolte de cette année. Maintenant que les vendanges ont commencé, son constat reste le même. "Malheureusement, on est toujours sur ce chiffre, on oscille dans le département entre 30 et 40% de pertes, c’est dramatique", déplore David Drilles.
Jusqu'à 80% de pertes pour certains vignerons
À cause de la sécheresse historique dans les Pyrénées-Orientales, les vendanges en cours s'annoncent donc comme les pires de l'histoire du département. "Certains producteurs ont perdu jusqu’à 80% de leur potentiel, d’autres ont fait une année à peu près normale, et on arrive à 30% de pertes en général".
Le département a subi une "sécheresse formidable et la peur pour certaines filières de ne pas pouvoir irriguer". Les barrages ne sont pas arrivés, selon le syndicat, à donner assez d’eau. "La pluie qui est arrivée n’a pas changé la donne. Les charges vont être limites ou en équilibre avec les bénéfices donc les gens vont travailler pratiquement à blanc", s’inquiète David Drilles.
Les secteurs les plus durement touchés sont Baixas, Espira-de-l'Agly, Rivesaltes, Salses-le-Château, au Nord de Perpignan. La Côte vermeil s’en sort, mais les vignes les plus âgées ont aussi souffert dans ce secteur. Les chiffres officiels seront connus en décembre avec la déclaration des récoltes. "Il y a un sentiment de désespoir, c’est ce qui fait très peur", indique le président du syndicat.
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