Loi Duplomb : une pétition contre le texte rassemblant plus de 100 000 signatures mise en ligne sur le site de l'Assemblée nationale
La pétition, signée par plus de 100 000 personnes, décrit la loi Duplomb comme "une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire" et demande son abrogation immédiate.
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Une pétition contre la loi Duplomb, visible sur le site de l'Assemblée nationale, a quasiment atteint les 130 000 signatures jeudi 17 juillet. A 00h00, on dénombrait un peu plus de 129 000 signatures.
La pétition, lancée le jeudi 10 juillet, émane d'une citoyenne qui a pu la déposer sur la plateforme des pétitions de l'Assemblée nationale. Chaque pétition est ensuite attribuée à l'une des huit commissions permanentes de l'Assemblée, en fonction de la thématique qu'elle aborde. Cette pétition contre la loi Duplomb a ainsi été confiée à la commission des Affaires économiques. Un ou une député(e)-rapporteur(e) doit ensuite être désigné(e) pour décider si un débat sur la pétition sera organisé en commission ou non.
Contactée par France Inter, Aurélie Trouvé, présidente de la commission des Affaires économiques, confirme qu'un député-rapporteur sera bien nommé et qu'un bureau se réunira en septembre, en raison de la pause parlementaire, pour voter si oui ou non la pétition sera examinée en commission. Aurélie Trouvé estime que ce nombre de signatures en quelques jours est "incroyable".
"D'habitude, on a à peine 100 signatures sur les pétitions de l'Assemblée, cela prouve que la loi Duplomb fait réagir, de nombreux Français s'y opposent."
Aurélie Trouvé, présidente de la commission des Affaires économiques,à France Inter
Les pétitions ayant recueilli au moins 100 000 signatures sont mises en ligne sur le site de l'Assemblée nationale pour plus de visibilité. À 500 000 signatures, dans 30 départements différents, la pétition peut être débattue dans l'hémicycle, si la conférence des présidents de groupe l'accepte.
Début juillet, le Parlement a définitivement adopté la proposition de loi agricole Duplomb-Menonville, comprenant entre autres une mesure décriée de réintroduction sous conditions d'un pesticide néonicotinoïde, et présentée comme une réponse à la colère agricole de 2024.
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