Kem One : "coup de théâtre", les deux repreneurs fusionnent leurs offres
Le tribunal de commerce de Lyon tranchera, vendredi, sur la validité de cette proposition.
Après neuf mois de redressement judiciaire, les 1 300 salariés de Kem One concernés ne sont pas au bout de leurs surprises : mercredi 18 décembre, les deux repreneurs en lice, le fonds d'investissement américain OpenGate Capital et l'industriel français Alain de Krassny, ont fusionné leurs offres. Le tribunal de commerce de Lyon tranchera, vendredi, sur la validité de cette proposition. Après une ultime consultation, jeudi, du comité central d'entreprise (CCE), il doit soit désigner un repreneur, soit prononcer la liquidation.
Les deux repreneurs en lice "se sont rendus compte qu'il valait mieux unir leurs forces face aux grands opérateurs", a expliqué l'administrateur judiciaire, Bruno Sapin, prévenu un quart d'heure avant l'audience du tribunal. Les pouvoirs publics l'étaient, quant à eux, depuis mardi soir, selon la CGT.
Une solution "viable et financée", selon Montebourg
Ce "coup de théâtre", selon l'expression de Bruno Sapin, a enthousiasmé le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg : "J'ai appris, en entrant dans cet hémicycle, que les deux offres venaient de fusionner et qu'il n'y en aurait donc plus qu'une seule. Cette offre est durable, elle est viable, elle est financée", a-t-il déclaré à l'Assemblée. Il a assuré que le dossier Kem One se rapprochait "d'un dénouement heureux".
D'après Bruno Sapin, Alain de Krassny sera président du futur groupe, s'il voit le jour, et le capital de ce groupe s'élèvera à dix millions d'euros. Une somme qui inquiète les représentants du personnel, alors qu'il était question de mettre 25 millions d'euros sur la table avant la fusion des offres de reprise. L'Etat s'est par ailleurs engagé à fournir une avance de 80 millions, remboursable, de 33 millions, via un prêt du Fonds de développement économique et social, et de 15 millions en subventions d'investissement. Soit 128 millions au total.
En revanche, même si cette option était validée, le groupe ne sort pas indemne en termes d'emplois : en accord avec les repreneurs, la direction de Kem One a présenté un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui se traduit par la suppression de 97 postes, dont 51 CDI actuellement pourvus.
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