Hermès : 300 emplois grâce à l'ouverture d'un atelier en Charente
Un nouvel atelier Hermès ouvre ses portes à L'Isle-d'Espagnac, en Charente. Contrairement à ses concurrents, la marque de luxe mise sur le made in France pour la création de ses sacs, parfois vendus à plus de 5 000 euros.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
C'est une vitrine prestigieuse pour L'Isle-d'Espagnac (Charente), ville de 5 600 habitants. Hermès va y confectionner deux de ses sacs en cuir iconiques, le Birkin et le Kelly. L'ouverture de cette maroquinerie est donc accueillie ici avec enthousiasme. "C'est une marque, c'est du savoir-faire quand même", se réjouit une passante. "Je pense que l'emploi manque cruellement, donc c'est une excellente nouvelle", ajoute une autre. "Il y a plein de gens qui étaient soit en reconversion, soit en recherche d'emploi, qui tentent leur chance."
À terme, 300 emplois, dont 260 dans les métiers de l'artisanat, seront pourvus d'ici 2028. Alors, dans le restaurant La Margelle, Jean-François Bibonne, le patron, espère pouvoir compter sur une nouvelle clientèle : "Je suis l'un des plus proches [du site], donc je devrais ressortir un petit peu les billes du jeu, comme on dit. On peut faire les repas de comité, on peut avoir des repas de fin d'année..." Sans aller plus loin, le boulanger, lui, anticipe déjà les besoins des maroquiniers pour la pause du midi. "J'ai des sandwiches, des pizzas, des quiches. Ils pourront dépenser un petit peu, ce sont des artisans", rappelle Eric Rousseau, boulanger des Délices de Liana, à L'Isle-d'Espagnac.
Une formation de 18 mois
Déjà implantée dans la région, la marque de luxe mise plus que jamais sur un savoir-faire local. Dans ses nouveaux ateliers, chaque artisan confectionne lui-même son sac de A à Z. "Je n'étais pas du tout du métier, mais je suis quelqu'un d'assez manuel. Découvrir le cuir, une matière qui est assez vivante et qu'on peut travailler avec tous nos outils, c'est une belle découverte. Il y a la passion du métier aussi", énumère un artisan.
Les salariés sont formés par leur employeur pendant 18 mois. Ils travaillent ensuite selon un système de compagnonnage. "Nous avons 110 personnes, mais à peu près la moitié sont des artisans expérimentés en provenance de nos sites historiques, et puis une cinquantaine de plus jeunes artisans qui, eux, sortent de l'école", détaille Maxence Baseden, directeur du pôle fabrication pour la maroquinerie sellerie chez Hermès. Et comme dans l'Eure, Hermès continue de s'installer partout en France. Quatre nouveaux ateliers devraient voir le jour d'ici 2028.
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