Fabien Roussel veut "remplacer le RSA par un salaire", en échange "d'un emploi ou d'une formation" proposés "à chaque Français"

Le premier secrétaire du Parti communiste français publie, jeudi, son livre "Le parti pris du travail" (éditions du Cherche midi), dans lequel il dénonce le RSA.

franceinfo

Radio France

Publié le 23/04/2025 09:53

Temps de lecture : 1min

Fabien Roussel, premier secrétaire du Parti communiste français, invité de France Inter, mercredi 23 avril. (FRANCE INTER)

Le secrétaire national du Parti communiste français Fabien Roussel publie jeudi 24 avril un nouvel ouvrage Le parti pris du travail (éditions du Cherche midi). Un livre dans lequel il se prononce contre le revenu de solidarité active (RSA), versé à 3,6 millions de personnes aujourd'hui en France. "Je dénonce le RSA, parce que quand on met en place un revenu de solidarité active pour dépanner les gens, je suis pour quand c'est temporaire, mais pas quand ça fait 40 ans que ça dure, que ce sont des générations entières qui en ont bénéficié", indique Fabien Roussel, mercredi 23 avril sur France Inter. "On a tué des familles, on a tué des gens, on a perdu leur dignité", estime-t-il, dénonçant la désindustrialisation de la France.

"Je suis pour remplacer le RSA par un salaire et proposer à chaque Français un emploi ou une formation et un salaire à temps plein en échange, explique-t-il. Quelqu'un qui se lève le matin pour aller se former pendant six mois et qui revient avec un brevet d'électricien, il doit être rémunéré pendant sa formation. Aujourd'hui, on leur propose 700 euros, c'est que dalle. On doit garantir à chacun un emploi, une formation et un salaire." Cette proposition est "un objectif que je fixe, c'est mon ambition pour la France", dit Fabien Roussel.

Le secrétaire national du Parti communiste indique être "en campagne pour le travail", car "ce livre est une déclaration d'amour pour les travailleurs" mais "souhaite que ce programme, en tout cas, soit candidat". Il n'annonce toutefois pas encore sa candidature officielle pour la présidentielle de 2027.

À regarder