Emploi : "L'apprentissage, c'est la solution", plaide le président de la Fédération française de carrosserie, alors que les intentions d'embauches sont en baisse

"Aujourd'hui le minimum c'est un Bac pro, voire un BTS, dont les élèves ont besoin", relève Laurent Fourcade, invité vendredi dans franceinfo soir.

Article rédigé par franceinfo
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Un apprenti travaille sur une carrosserie. Image d'illustration. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)
Un apprenti travaille sur une carrosserie. Image d'illustration. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Les intentions de recrutement au sein des entreprises en France sont en baisse de 12,5% en 2025 par rapport à l'année précédente, selon une enquête annuelle de France Travail publiée vendredi 11 avril et que franceinfo a pu consulter. Le président de la Fédération française de carrosserie (FFC), Laurent Fourcade, invité dans franceinfo soir, fait le même constat : "Je ne connais pas une carrosserie qui ne cherche pas quelqu'un. Et pourtant les classes de CFA [centre de formation d'apprentis] sont pleines." 

Un paradoxe qui s'explique notamment par le fait que le "métier est compliqué, physique" et que les jeunes ne le réalisent pas forcément pendant leurs études, comme l'explique Laurent Fourcade : "Les jeunes aiment la voiture, ils pensent qu'aller dans un CFA, c'est pour enjoliver les voitures mais en fait c'est un métier difficile. Pour être un bon tôlier ou un bon peintre, il faut aujourd'hui 5 à 6 ans de métier." 

C'est pourquoi l'une des solutions, selon le président de la FFC, est la formation : "Aujourd'hui le minimum c'est un Bac pro, voire un BTS, dont les élèves ont besoin. Et l'apprentissage c'est la solution". Sinon le risque à terme, selon Laurent Fourcade c'est qu'il "faudra aller chercher de la main-d’œuvre qui vient d'Europe de l'Est". "Aujourd'hui on a déjà des cabinets d'intérim qui proposent de la main-d’œuvre d'Europe de l'Est, l'intérim ça coûte beaucoup plus cher et il faut loger ces personnes-là", détaille le président. 

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