Des centaines de salariés alertent le gouvernement sur la "casse" de l'emploi industriel

A l'appel de la CGT, des salariés du chimiste Arkema et de son fournisseur Vencorex, des employés d'Auchan ou encore de Michelin se sont rassemblés mardi devant le ministère de l'Economie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des membres de la CGT manifestent devant le ministère de l'Economie, à Paris, le 22 janvier 2025. (SEBASTIEN DUPUY / AFP)
Des membres de la CGT manifestent devant le ministère de l'Economie, à Paris, le 22 janvier 2025. (SEBASTIEN DUPUY / AFP)

Plusieurs centaines de salariés d'entreprises de la chimie, de l'automobile et de la grande distribution se sont rassemblés, mercredi 22 janvier à l'appel de la CGT, devant le ministère de l'Economie à Paris. Ils souhaitent interpeller le gouvernement sur la "casse" de l'emploi industriel.

De toute la France, des cars affrétés par la centrale syndicale ont transporté des salariés du chimiste Arkema, qui a annoncé la veille la suppression de 154 postes en Isère, et de son fournisseur Vencorex, où plusieurs centaines d'emplois sont également menacés. A leurs côtés, des employés d'Auchan, où près de 2 400 postes sont en danger, et de Michelin, qui compte fermer deux usines, à Vannes (Morbihan) et Cholet (Maine-et-Loire), où travaillent 1 254 personnes.

Avec des dizaines de drapeaux et une banderole "Stop à la casse industrielle, à la casse sociale, à la répression syndicale", le parvis de la salle de spectacles de Bercy, voisine du ministère, s'est ainsi paré de rouge. "Arkema profite de la situation de Vencorex pour supprimer des emplois", estime Emmanuel Grandjean, coordinateur CGT Arkema, dont Vencorex est un fournisseur stratégique en sel. Il évoque un "enjeu de souveraineté industrielle" pour la France, l'usine Arkema de Jarrie fournissant notamment RTE en fluides techniques pour ses transformateurs ou Arianespace en carburant pour ses fusées.

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