Dialogue social : faute d'accord, Matignon reprend la main
Syndicats et patronat ont échoué jeudi à trouver un accord pour simplifier et améliorer le dialogue social en entreprise autour d'une instance unique. François Rebsamen, le ministre du Travail, a annoncé dans la foulée que le gouvernement "prendra ses responsabilités" et recevra toutes les parties le 19 février autour du Premier ministre.
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Aucune nouvelle date de réunion n'a été proposée. Jeudi, syndicats et patronat n’ont pas su trouver un accord pour simplifier et améliorer le dialogue social en entreprise autour d'une instance unique.
Le gouvernement "prendra ses responsabilités"
François Rebsamen, le ministre du Travail, a annoncé dans la foulée que le gouvernement "prendra ses responsabilités" et recevra toutes les parties le 19 février autour du Premier ministre. Il recevra toutes les parties la semaine prochaine en vue d'une réunion le 19 février autour du Premier ministre. Malgré l'échec, "le dialogue social demeurera notre méthode", a-t-il précisé, tout en appelant à "réfléchir" sur les pratiques de négociation.
Quatre mois de discussions
L'explication donnée à cet échec est, selon la CGT, que "les positions des uns et des autres sont trop éloignée s", après quatre mois de discussions très difficiles sur cette réforme appelée par le gouvernement pour "lever des verrous " à l'embauche. Dès leur arrivée au Medef jeudi matin, les syndicats affichaient déjà leur pessimisme après avoir pris connaissance de la dernière proposition de l'organisation patronale avec l'UPA.
Un bond en arrière
"Nous sommes encore très loin d'un équilibre ", regrette la représentante CFDT, Marylise Léon. Même tonalité du côté de la CFTC, et la CFE-CGC, également enclins à accepter une instance unique à condition de ne pas y perdre en termes de moyens et prérogatives. Le syndicat des cadres avait même jugé que les derniers amendements faisaient faire "un bond en arrière ".
Des conséquences "bien au-delà de la réforme"
A la mi-journée, la séance avait été interrompue et le patronat avait promis une nouvelle mouture dans l'après-midi. Mais, comme en fin de semaine dernière à l'issue d'une séance marathon de deux jours et une nuit, il n'a finalement pas été en mesure de fournir un nouveau projet. Le président François Hollande, qui a fait du dialogue social son cheval de bataille, avait prévenu qu'un échec "aurait des conséquences qui iraient bien au-delà de cette réforme ".
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