L'Assemblée valide le projet de budget qui doit combler le "trou" de la Sécu
Le texte a été adopté par 272 voix contre 240, et seulement 15 abstentions.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2016/11/02/phpoplBaz_1.jpg)
L'Assemblée nationale a adopté, mercredi 2 novembre, en première lecture le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2017. Dans le détail, 272 députés ont voté pour, 240 contre et 15 se sont abstenus. Les socialistes, radicaux de gauche et écologistes pro-gouvernement ont approuvé ce dernier projet de budget de la Sécu du quinquennat Hollande, qui promet la fin du célèbre "trou". Voici les principales mesures que contient ce texte :
Des économies grâce aux génériques et à la baisse des prix des médicaments
Pour ramener le déficit du régime général de la Sécurité sociale à 400 millions d'euros, et ce malgré la hausse des tarifs des consultations en application de la nouvelle convention médicale et la revalorisation des salaires dans la fonction publique hospitalière, ce budget prévoit plus de 4 milliards d'euros d'économies pour l'assurance maladie. L'accentuation de la prise en charge ambulatoire à l'hôpital, un recours accru aux génériques ou encore une baisse des prix des médicaments devraient contribuer à cet effort.
Une hausse des taxes sur le tabac
L'alignement de la fiscalité du tabac à rouler sur celle des cigarettes classiques ainsi que la création d'une taxe sur le chiffre d'affaires des fournisseurs devraient permettre à l'Etat d'empocher 130 millions d'euros.
Une baisse de la CSG
Dès janvier, près de 550 000 retraités modestes vont bénéficier soit d'une baisse de leur CSG (taux réduit à 3,8% au lieu de 6,6%), soit d'une exonération totale, détaillent Les Echos. Les plafonds de revenus passent à 1 018 euros net par mois pour l'exonération et à 1 331 euros pour le taux réduit.
Des soins dentaires mieux remboursés
Au total, 200 millions d'euros seront consacrés à cette disposition, grâce à un plafonnement du prix des prothèses en échange d'une revalorisation des soins conservateurs (caries, détartrage, etc.).
Une baisse des cotisations pour les travailleurs indépendants
Une réduction dégressive du taux des cotisations d'assurance maladie-maternité pour les travailleurs indépendants (de 6,5% à 3% maximum) est mise en place et concerne les travailleurs aux revenus inférieurs à 27 000 euros annuels. Une mesure chiffrée à 150 millions d'euros.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter