Seita : les syndicats signent un accord sur les modalités du plan social
Dans le cadre de l'accord trouvé mercredi, l'entreprise s'engage à verser à des indemnités supplémentaires de licenciement égales à 1,5 mois par année d'ancienneté et permet une préretraite d'entreprise dès 52 ans avec 70% du salaire garanti.
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Les syndicats de Seita, filiale du groupe britannique Imperial Tobacco, ont accepté mercredi 15 octobre de valider les mesures d'accompagnement du plan social présenté par le cigarettier, qui prévoit 366 suppressions nettes d'emplois et la fermeture de l'usine de Carquefou (Loire-Atlantique), selon la CGT, syndicat majoritaire. Le Comité central d'entreprise, convoqué à Paris par la direction, a rendu un avis "favorable à l'unanimité" des votants (CGT, Unsa et CFE-CGC), fidèle à la demande "de la très grande majorités des salariés", d'après Éric Comparot, délégué central CGT.
Dans le cadre de l'accord trouvé mercredi, l'entreprise s'engage à verser à des indemnités supplémentaires de licenciement égales à 1,5 mois par année d'ancienneté et permet une préretraite d'entreprise dès 52 ans avec 70% du salaire garanti.
12 milliards de cigarettes produites à Carquefou en 2013
En avril, Imperial Tobacco avait créé la stupeur en annonçant son intention de réduire d'un tiers ses effectifs en France (1 150 au total). L'entreprise, faisant état de "difficultés rencontrées sur les marchés européens et français", a décidé de fermer sa plus grande usine à Carquefou, près de Nantes, et le centre de recherche de Bergerac (Dordogne). Le second site de production de Seita, à Riom (Puy-de-Dôme), et le centre de battage du tabac du Havre (Seine-Maritime), ne sont pas touchés. La CGT redoute cependant que l'usine de Riom ne soit condamnée à terme, faute d'investissements suffisants de la part de la direction.
Seita affirmait en avril avoir "vu fondre ses résultats de 25% ces trois dernières années", une analyse que conteste la CGT. La filiale française "est forte contributrice du groupe" Imperial Tabacco, avec "500 millions de résultat d'exploitation en 2013", selon Eric Comparot qui dénonce des "licenciements boursiers". En 2013, l'usine de Carquefou avait produite plus de 12 milliards de cigarettes, essentiellement Gauloises blondes, News et JPS.
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