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Colère des agriculteurs : un convoi qui se dirigeait vers Rungis décide de faire demi-tour

Publié le 01/02/2024 16:18 Mis à jour le 01/02/2024 16:56

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France 2 - C.Vérove, K.Prévost, A.Boutet, J.Neny, R.Mathé, J.Duboz, V.Bouffartigue, E.Assalit, A.Rigodanzo, P.Brame

France Télévisions

Jeudi 1er février, un convoi d'agriculteurs qui se dirigeait vers Rungis, dans le Val-de-Marne, a finalement décidé de faire demi-tour pour revenir à son point de départ, dans le Sud-Ouest. Une décision prise après trois jours à tenter de contourner les barrages policiers.

À Pierrefitte-sur-Sauldre (Loir-et-Cher), après 600 km et trois jours sur la route, des agriculteurs du Gers font demi-tour, jeudi 1er février. À Roinville (Essonne), une quarantaine de tracteurs s'apprête aussi, jeudi midi, à rebrousser chemin. C'est la fin du voyage pour le convoi d'agriculteurs parti lundi du Sud-Ouest. Après trois jours à tenter de contourner les barrages policiers, certains sont restés bloqués à 40 km de leur objectif : Rungis (Val-de-Marne). Ils remportent leurs quelques affaires et un sentiment d'échec.

Une partie des manifestants se sont introduits dans le marché

Pourtant, mercredi, une partie des manifestants est parvenue, à pied, à faire reculer les forces de l'ordre et à s'introduire dans le marché international de Rungis. 79 d'entre eux ont été interpellés, et placés en garde à vue durant la nuit. Parmi eux, des leaders du mouvement. Ils sont sortis de garde à vue jeudi matin. Mais pour le reste du convoi, impossible de repartir sans eux. "Tant qu'on n'y est pas tous, personne ne part d'ici", indique José Perez, président de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne. Certains leaders du mouvement comptent se rendre dans l'après-midi devant l'Assemblée nationale, où une vingtaine de véhicules de police est déjà en place.