En Guyane, les barrages routiers sont refermés jusqu'à la signature d'un accord
Le collectif Pou la Gwiyann dékolé a décidé lundi de poursuivre son mouvement jusqu'à ce qu'un accord soit trouvé avec le gouvernement.
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
/2017/04/18/phpPr5tzy_1.jpg)
Après un mois de conflit social en Guyane, le collectif Pou la Gwiyann dékolé a décidé, lundi 17 avril, de poursuivre la mobilisation en refermant les barrages qui avaient été levés pour le week-end de Pâques, jusqu'à la signature d'un protocole d'accord avec le gouvernement. Ce document existe déjà. Sur sept pages, le collectif qui coordonne le mouvement social y liste les décisions nécessaires "pour suspendre le mouvement sous sa forme actuelle". Il a été envoyé dimanche au gouvernement, qui en a accusé réception.
"Pour avoir une signature rapide, nous avons obligation de durcir le mouvement. Les barrages seront fermés dès ce soir 22 heures", a déclaré Valérie Vanoukia, représentante des très petites entreprises de Guyane, à l'issue d'une assemblée générale, invitant la population à se remobiliser.
Des réponses attendues sur la santé et l'éducation
Dans ce protocole, le collectif Pou la Gwiyann dékolé "acte" le plan d'urgence de plus d'un milliard d'euros proposé par le gouvernement et propose de rouvrir le dialogue sur les 2 milliards d'euros supplémentaires que réclamaient jusqu'à présent les manifestants. "Sur les 2 milliards, nous pouvons discuter", "ce ne sont qu'une pompe d'amorçage", a ajouté Valérie Vanoukia. Elle souligne notamment que dans le texte initial du gouvernement, les questions sur la santé, l'éducation, le foncier et les communes de l'intérieur "n'ont pas eu de vraies réponses".
Deux points sont, selon elle, non négociables : "Le gouvernement doit acter le fait que le peuple guyanais veut se prendre en main". L'exécutif doit également garantir qu'aucun manifestant ayant participé au mouvement ne sera sanctionné judiciairement, a-t-elle insisté, en référence aux contrôles de police ordonnés depuis vendredi sur les barrages par la justice, à la suite de plaintes de particuliers pour "entrave à la circulation".
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter