En Guyane, des étudiants partagés entre l'inquiétude pour les examens et la nécessité du mouvement
En Guyane, en raison du mouvement social toujours actif, l'université est fermée depuis le 23 mars. À quelques semaines des examens, des étudiants s'inquiètent de la situation, tandis que d'autres se partagent entre les révisions et la participation à la contestation.
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Malgré la lettre envoyée par François Hollande aux parlementaires du département pour les inviter à Paris, la contestation se poursuit en Guyane, mardi 11 avril, avec des barrages toujours actifs. Les bâtiments des facultés sont fermés "jusqu'à nouvel ordre", selon le communiqué publié sur le site internet de l'université de Guyane. Les examens approchent pour les 3 500 étudiants locaux. Une situation inquiétante pour certains, assumée par d'autres.
Entre le temps perdu et le "sacrifice" pour la Guyane
Dans une résidence universitaire, près du campus de Troubiran à Cayenne, Miguel est désœuvré. A midi, l'air endormi, cet étudiant en langue étrangère appliquée se sent "perdu" et dit "avoir peur pour ses examens". ll ne sait pas quoi faire. "J'ai envie d'aller à l'école", reconnaît Miguel, qui n'ose pas pour autant rejoindre sa famille à Saint-Laurent du Maroni, à 250 km environ de Cayenne. "Si je rentre, que va dire l'école ? Et faire des allers-retours, c'est chaud, parce qu'à cause des barrages on doit partir à 22 heures", explique l'étudiant.
Un peu plus loin, Mustapha révise en groupe. Il a emprunté des livres à la bibliothèque universitaire. "S’il y a des questions, je me tourne vers mon frère qui est en deuxième année de droit", déclare le jeune homme. A ses côtés, son frère confirme l'entraide, ajoutant adhérer à "100% au mouvement" en cours en Guyane. "Si c'est pour l’intérêt de la Guyane, sacrifier une année d’étude, ça vaut la peine", renchérit Mustapha. Régulièrement, des professeurs se rendent sur les barrages pour donner des cours de soutien aux étudiants qui le souhaitent.
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