Consommation : quand les poissons mal-aimés partent à la conquête des tables

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Article rédigé par France 2 - L. Deschateaux, H. Riou du Cosquer, M. Boissin, D. Brignand, V. Llado, N. Salem, R. Monjanel
France Télévisions

Seriez-vous prêt à consommer des poissons mal-aimés ? Les pêcheurs français débarquent près de 300 espèces différentes et s’interrogent : ils sont de plus en plus nombreux à vouloir proposer à la vente ce type de poissons.

Avec leurs yeux globuleux, leurs épines ou encore leurs gueules féroces, les chinchards, mulets ou encore congres ont parfois du mal à séduire les consommateurs de poissons. Les poissons "disgracieux" n’ont pas vraiment la cote. Mal-aimés, délaissés, ces poissons pourraient remplacer des espèces trop consommées comme le saumon et le cabillaud, qui représentent à eux seuls la moitié de notre consommation. Face à ce phénomène, quelques pêcheurs font de la résistance.

À la pêche au mulet

Clément Cazalet embarque six fois par semaine à bord de son bateau. Il pêche le mulet. Cela fait de lui un ovni parmi les pêcheurs. En effet, il est l’un des rares à s’intéresser à ce poisson, car ce n’est pas un poisson vraiment recherché contrairement à d’autres. Il est aussi vendu dix fois moins cher à la criée que d’autres poissons plus rentables. La richesse du mulet réside dans son abondance. Pour avoir des débouchés garantis, le pêcheur travaille depuis deux ans avec une poissonnerie en ligne qui lui achète deux à trois fois plus cher son kilo de mulet qu’à la criée.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.