Les commerçants français réclament le déréférencement immédiat de Shein, Temu et AliExpress
Selon des enquêtes européennes, "85 à 95% des produits proposés sur Temu, Shein et AliExpress ne respectent pas les normes en vigueur dans l'UE".
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La guerre est déclarée. Une grande majorité des commerçants français se sont alliés pour demander au gouvernement, lundi 2 juin, le déréférencement des sites des géants asiatiques Shein, Temu et AliExpress. Selon des enquêtes européennes, "85 à 95% des produits proposés sur Temu, Shein et AliExpress ne respectent pas les normes en vigueur dans l'UE", dénoncent le Conseil du commerce de France (CDCF) et la Confédération des commerces de France (CCF), dans un communiqué de presse envoyé mardi à l'AFP.
Lundi, ces deux fédérations représentatives, associées à 14 autres et à plus de 230 enseignes (soit environ 80% du secteur), ont demandé au gouvernement, via la Direction de la répression des fraudes (DGCCRF), d'"engager sans délai une procédure de déréférencement" de Shein, Temu et AliExpress.
"La loi française donne déjà les moyens d'action"
Le même jour, le Sénat s'est longuement penché sur ce texte qui prévoit une interdiction de publicité pour ces entreprises, des pénalités financières ou encore une obligation de sensibilisation des consommateurs à l'impact environnemental de leurs vêtements. "La loi française donne déjà les moyens d'action", estiment les deux fédérations signataires, ne semblant pas vouloir attendre la mouture finale de la proposition de loi visant la fast-fashion.
Elles ont rappelé que "le Code de la consommation permet à la DGCCRF, en cas de manquements graves et persistants, d'ordonner le déréférencement, la suspension ou même le blocage de l'accès à un site". Elles insistent : "Un commerçant français qui vendrait 94% de produits non conformes dont 66% pour dangerosité serait fermé sur-le-champ".
"Nous investissons cette année 13 millions d’euros pour la sécurité et la conformité des produits, dont 2,5 millions de tests de sécurité et de qualité des produits", s'est défendu dans un communiqué ce mardi Quentin Ruffat, porte-parole de Shein en France.
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