Pouvoir d'achat des Français : "Dans la vie il n'y a pas que les impôts, il y a le prix des choses", défend une députée LREM
Invitée ce mardi matin sur France Inter, Amélie de Montchalin, députée LREM de l'Essonne, justifie la politique du gouvernement.
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"Notre politique favorise l'emploi et l'investissement, parce qu'on a bien conscience depuis des années que le pouvoir d'achat qu'on a donné aux Français a été financé par de la dette", a défendu mardi 16 octobre sur France Inter Amélie de Montchalin. La députée LREM de l'Essonne, et première vice-présidente du groupe parlementaire à l'Assemblée nationale, a réagi à une étude de l'Institut des politiques publiques publiée le 11 octobre, qui estime que les ménages modestes et les retraités aisés sont les grands perdants de la politique fiscale d'Emmanuel Macron.
"Selon les calculs de l’Institut des politiques publiques, les classes défavorisées sont désavantagées par les deux derniers projets de loi de finances, tandis que les 1% les plus riches voient leur niveau de vie grimper." via @Challenges https://t.co/4HcJwHLpi4
— IPP (@IPPinfo) 11 octobre 2018
Amélie de Montchalin récuse l'analyse de l'IPP (Institut des politiques publiques) "qui ne parle que des mesures fiscales et de redistribution. Le pouvoir d'achat ce n'est pas qu'une question de feuille de paie et de feuille d'impôts. Le pouvoir d'achat c'est ce qu'on peut consommer avec l'argent qu'on a".
"Quand pour les retraités nous investissons dans le reste à charge zéro, nous donnons accès aux services à la personne comme nous n'en avons jamais donné avant aux retraités, a-t-elle martelé. Quand nous permettons aux retraités d'avoir accès à une complémentaire santé, on rend des services essentiels à leur vie, moins chers".
.@AdeMontchalin, députée LREM, au micro de @NDemorand : "Dans la vie, il n'y a pas que les impôts, il y a le coût des choses" #le79inter pic.twitter.com/2JMcr6vhYg
— France Inter (@franceinter) 16 octobre 2018
Pour elle, l'analyse "ne regarde que la partie fiscale, heureusement que dans la vie il n'y a pas que les impôts, il y a le prix des choses, ils n'ont pas mis dans cette étude que la santé allait avoir un coût qui allait baisser notamment pour les retraités. Ils n'ont pas mis dans cette étude que la garde d'enfants pour les familles monoparentales, c'est 140 euros de plus par mois qu'on donne aux familles".
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