Dégradation de la note de la France par S&P : Bruno Le Maire exclut de nouveau toute hausse d'impôts en 2025
Le ministre de l'Economie a également assuré que cette dégradation n'aurait "pas d'impact sur le quotidien des Français".
Bruno Le Maire a de nouveau écarté, samedi 1er juin, toute hausse d'impôts en 2025, au lendemain de la dégradation de la note souveraine de la France par l'agence Standard & Poor's en raison des déficits du pays. "Il n'y aura pas d'augmentation d'impôts" en 2025, a déclaré sur BFMTV le ministre de l'Economie et des Finances, affirmant que "l'augmentation des impôts ne fait pas partie de la palette des options" du gouvernement.
Interrogé sur une possible désindexation des pensions de retraite et des prestations sociales sur l'inflation l'an prochain, une voie d'économies potentielle, le locataire de Bercy a répondu qu'aucune décision n'avait été prise. Le ministre a mis en avant les dix milliards d'euros d'économies dans les dépenses de l'Etat décidées en début d'année et sa volonté d'aller chercher 10 milliards de coupes supplémentaires en 2024.
L'objectif d'un déficit sous les 3% en 2027
Le gouvernement se retrouve sous pression après la dégradation vendredi de la note de sa dette souveraine par l'agence de notation S&P, de "AA" à "AA-", dont la menace planait depuis plusieurs trimestres. Pour justifier sa décision, S&P explique que "la dette publique française en proportion du PIB va augmenter en raison des déficits plus importants que prévu en 2023-2027".
Le ministre a de nouveau justifié, sur un ton très personnel, les creusements des déficits depuis 2020 par les dépenses liées à la crise du Covid-19 et au bouclier tarifaire sur l'énergie. "Si, aujourd'hui, nous avons un niveau de dette élevé, c'est pourquoi ? C'est parce que j'ai sauvé l'économie française", a souligné le ministre de l'Economie.
Vendredi dans Le Parisien, il avait redit sa volonté de ramener le déficit public de la France sous la barre des 3% en 2027. "Notre stratégie reste la même : réindustrialiser, atteindre le plein-emploi et tenir notre trajectoire pour revenir sous les 3% de déficit en 2027 (...) La raison principale de cette dégradation, c'est que nous avons sauvé l'économie française." Bruno Le Maire a aussi affirmé que cette dégradation de la note française n'aurait "pas d'impact sur le quotidien des Français".
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