"Ça suffit !" : contre les orientations budgétaires de François Bayrou, huit syndicats lancent une pétition commune

"L'ensemble des organisations syndicales appelle à refuser ce musée des horreurs", écrivent les huit syndicats après les propositions de François Bayrou pour économiser près de 44 milliards d'euros.

Article rédigé par franceinfo
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De gauche à droite, Murielle Guilbert (co-déléguée générale de Solidaires), Marylise Léon (secrétaire générale de la CFDT) et Sophie Binet (secrétaire générale de la CGT), lors d'une manifestation à Paris, le 15 juin 2024. (EDOUARD MONFRAIS-ALBERTINI / HANS LUCAS / AFP)
De gauche à droite, Murielle Guilbert (co-déléguée générale de Solidaires), Marylise Léon (secrétaire générale de la CFDT) et Sophie Binet (secrétaire générale de la CGT), lors d'une manifestation à Paris, le 15 juin 2024. (EDOUARD MONFRAIS-ALBERTINI / HANS LUCAS / AFP)

"Le gouvernement a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraités, les malades." Pour dénoncer les propositions d'économies budgétaires de François Bayrou, les huit principaux syndicats de France (CGT, CFTC, CFDT, Unsa, FSU, FO, Solidaires et CFE-CGC) ont lancé mardi 22 juillet une pétition commune intitulée "Les sacrifices pour le monde du travail ça suffit !".

Dans cette pétition publiée sur le site Change.org, les organisations syndicales dénoncent "un budget d'une brutalité sans précédent". Elles évoquent pêle-mêle "la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l'assurance-chômage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuels".

"L'ensemble des organisations syndicales appelle à refuser ce musée des horreurs, à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail", selon le texte de la pétition, qui appelle à signer "pour exiger l'abandon immédiat de ces mesures". A la place, les organisations représentatives suggèrent plutôt "d'ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l'optimisation fiscale".

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