Budget : "Je pense qu'on doit taxer davantage les dividendes, les revenus financiers", défend le président de l'U2P avant sa rencontre avec le Premier ministre
Michel Picon, président de l’U2P, l'Union des entreprises de proximité, doit rencontrer Sébastien Lecornu mardi 16 septembre dans le cadre des consultations lancées par le Premier ministre avant la formation de son gouvernement.
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"La première préoccupation des Français c'est le pouvoir d'achat, c'est la rémunération. C'est ce que je dirai demain au Premier ministre", indique lundi 15 septembre sur franceinfo Michel Picon, président de l’U2P, l'Union des entreprises de proximité, avant sa rencontre mardi avec Sébastien Lecornu dans le cadre des consultations avant la formation de son gouvernement.
Selon lui, "il faut s'attaquer au sujet du financement de la protection sociale qui pèse trop sur le travail, il faut le répartir ailleurs. Moi je pense qu'on doit taxer davantage les dividendes, les revenus financiers, les revenus fonciers. On doit alléger le coût du travail", mais "pas pour faire en sorte que les dividendes soient plus importants".
"Marges de manœuvres assez réduites"
Pour autant, "la culture de l'U2P, ce n'est pas de descendre dans la rue, c'est d'ouvrir tous les matins sa boutique, son salon de coiffure, sa boulangerie pour faire son travail", argumente Michel Picon alors que le président du Medef, Patrick Martin, a prévenu samedi qu'une "grande mobilisation patronale" serait organisée si les impôts des entreprises étaient augmentés dans le cadre du budget 2026. "Au fond, avec le Medef, on ne défend pas la même chose. Moi je défends des gens qui tous les matins se lèvent pour aller bosser. Et quand c'est difficile, ils ne partent pas à l'étranger, le boulanger ne menace pas d'aller faire le pain en Belgique", tacle Michel Picon. "On n'a pas vraiment les mêmes intérêts, les commerçants, les artisans", avec le Medef.
Selon le patron de l'U2P, "on est entré dans un monde, depuis quelques jours", où "l'anxiété ou le stress qu'il y avait avant, avaient disparu. On a toujours 3 200 milliards d'euros de dette. Le Premier ministre n'a pas envie de subir le sort de ces deux derniers prédécesseurs. Mais ce qui s'imposait aux autres, va s'imposer à lui. Donc les marges de manœuvre sont assez réduites". Concernant la fiscalité, "il faudra être prudent, parce que derrière les entreprises il y a des salariés. Il ne faut pas taxer l'outil de travail, il faut taxer ceux qui en ont un peu plus", ajoute Michel Picon.
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