Les auto-écoles se mobilisent pour réclamer plus de places au permis de conduire
En raison d'un manque d'inspecteurs, les élèves doivent parfois attendre plusieurs mois pour obtenir une nouvelle date d'examen.
Elles vont appuyer sur la pédale de frein. Les auto-écoles se mobilisent, lundi 29 septembre, contre le manque de places à l'examen du permis de conduire, qui oblige les élèves à attendre des mois, alors que des solutions existent, selon les professionnels. Les écoles de conduite traditionnelles sont appelées à faire grève et à se rassembler en voiture à la mi-journée place de la République à Paris.
"Le mouvement va être suivi", avait prédit le président de l'Unic, Benjamin Panis, prévoyant près de "3 000 voitures" dans la capitale. Les organisations professionnelles vont aussi demander à être reçues à Matignon, explique Patrick Mirouse, à la tête du réseau d'auto-écoles ECF et président de l'Unidec, l'un des syndicats à l'origine de la mobilisation. Les auto-écoles en ligne ne feront pas grève mais soutiennent le mouvement, assure à l'AFP Edouard Rudolf, président de leur fédération, la Fenaa, et PDG d'En voiture Simone.
Un taux de réussite trop faible
Il faut être particulièrement patient dans les grandes villes et en Ile-de-France : jusqu'à huit mois d'attente, les écoles de conduite étant tributaires du nombre de places d'examen que la préfecture leur attribue. Près des deux tiers (64%) des jeunes de 18 à 24 ans n'ayant pas le permis estiment qu'il est difficile d'obtenir un rendez-vous pour l'examen, selon un sondage OpinionWay réalisé pour En voiture Simone en septembre 2025.
Patrick Mirouse, qui dirige plusieurs auto-écoles dans le Sud-Ouest, dénonce un "goulot d'étranglement" au moment où les élèves sont prêts pour l'épreuve. En cause : d'abord le manque d'inspecteurs. Ils sont moins de 1 500 en France pour près de 1,4 million d'élèves en 2023. Toutes les organisations d'auto-écoles réclament l'embauche de 150 à 200 fonctionnaires supplémentaires.
Les auto-écoles interrogées évoquent aussi un examen très sélectif, avec un taux de réussite qui stagne juste au-dessus de 50%. Pourtant, les professionnels assurent qu'il existe des solutions. Certaines organisations d'auto-écoles demandent de passer de 20 à 28 heures de conduite exigibles avant l'examen, pour améliorer le taux de réussite.
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