La hausse des prix à la pompe est due à "l'annonce par les États-Unis de l'intention de durcir les sanctions contre la Russie", selon l'Union française des industries pétrolières
D'autant plus que la demande mondiale ne cesse d'augmenter, souligne son président.
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Le prix du baril de pétrole oscille autour de 80 dollars en hausse de près de 10% depuis début janvier. "Ce qui a joué un rôle et qui explique cette hausse du prix du baril de brut depuis début janvier, c'est l'annonce par les États-Unis de l'intention de durcir les sanctions contre la Russie qui est en guerre contre l'Ukraine", explique mercredi 22 janvier sur franceinfo Olivier Gantois, président de l'UFIP (Union Française des Industries Pétrolières).
Cette simple annonce "a suffi à faire monter le prix du baril de brut de huit dollars depuis le début du mois", assure Olivier Gantois. Et cette hausse s'est naturellement reportée sur les prix des carburants à la pompe. "Pour le reste, la fermeté du prix du baril vient du fait que la demande mondiale de pétrole a augmenté en 2024 de un million de barils par jour. Et elle va augmenter à nouveau en 2025 de un million de barils par jour", prévient-il.
Les États-Unis battent des records de production
Et selon le président de l'UFIP, l'augmentation de l'offre américaine voulue par le nouveau président Donald Trump via son slogan "Drill, baby, drill" (Fore, bébé, fore), ne fera pas baisser ces prix : "Malgré les annonces qu'on a eues depuis déjà quelques mandatures aux États-Unis, que ce soit côté démocrates ou côté républicains, en fait, la production de pétrole brut aux États-Unis n'a cessé d'augmenter de façon quasi-continue ces dernières années, notamment avec le développement de la production du pétrole de schiste", explique-t-il.
"Les États-Unis, aujourd'hui, produisent entre 15 et 16 millions de barils par jour, ce qui est le plus haut jamais atteint pour les États-Unis. Et encore une fois, cette dynamique n'a pas vraiment changé, ni au moment du passage des républicains aux démocrates, ni, à mon avis, le passage maintenant des démocrates aux Républicains", ajoute enfin Olivier Gantois.
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