Fin de la ristourne sur les carburants : la majorité s'inquiète de la "colère sourde" des automobilistes
Mercredi, cette aide mise en place pour compenser la hausse des prix à la pompe passera de 30 à 10 centimes. Mais cette rigueur prônée par le ministère de l'Economie inquiète au sein de la Macronie qui redoute une explosion de la "colère" des automobilistes.
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L'exécutif reste vigilant. Pour éviter l'affolement à la pompe avec la fin progressive de la remise sur les prix des carburants mercredi 16 novembre, et donc le risque de pénurie dans certaines stations, "le gouvernement suit la situation de très près", affirme à franceinfo le ministère de la Transition écologique. Un appel à la responsabilité lancé par Olivier Véran, le porte-parole, mais en toile de fond reste cette crainte, celle d'une colère pouvant exploser à tout moment en pleine inflation.
"On n'est pas un pays du tiers monde"
"La France est au bord du chaos et du burn-out", insiste un député de la majorité qui vit dans un département où tout se fait en voiture. "Il y a une colère sourde", ajoute-t-il.
L'Etat a prolongé sa remise de 30 centimes par litre à la pompe jusqu'à la mi-novembre avant de passer à 10 centimes jusqu'à la fin de l'année. Bercy ne cesse de répéter que ce dispositif ne doit pas être prolongé et doit être remplacé par des mesures plus ciblées, comme la prime "gros rouleurs" dès janvier 2023. Mais le ministère de l'Economie doit, estime cet élu, être plus flexible pour ajuster les aides en fonction de l'évolution des prix. Ce dispositif, qui devrait coûter environ 1,5 milliard d'euros, doit permettre d'aider les Français "qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler, qui sont de la classe moyenne et qui subissent l'augmentation des prix", avait ansi déclaré Gabriel Attal, fin octobre.
Reste qu'à Bercy, justement, un conseiller s'agace : "On ne peut plus continuer de payer la facture des Français". Certes les prix augmentent, mais "il ne faut pas voir le misérabilisme partout, dit il, on n'est pas un pays du tiers monde". Lui rappelle de plus l'objectif de "sortir petit à petit des énergies fossiles", quitte à brusquer.
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