Automobile : quand les villes chassent les voitures

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Article rédigé par France 2 - O. Martin, J-P. Rivalain, B. Parayre, V. Casanova, T. Germain - Communication Métropole de Lyon
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Les ZFE (zones à faible émission) sont devenues pour certains automobilistes un synonyme d’exclusion. Le dispositif a déjà permis de faire baisser la pollution, comme à Lyon (Rhône), alors que sa suppression sera discutée par les députés mardi 8 avril.

Circuler en voiture est bien souvent une épreuve à Lyon (Rhône). Il y a moins d’espace pour la voiture et plus d’espace pour le vélo, c’est le choix des autorités. Comment la ville agit-elle pour faire sortir la voiture de l’hypercentre ? Sur les deux principaux axes à l’entrée de Lyon, une voie est réservée au covoiturage, un radar thermique détecte le nombre de passagers, il faut être au moins deux à bord. Si l’automobiliste est seul dans sa voiture, il risque une amende de 135 euros. Il y a moins de fraudeurs mais aussi moins de voitures sur les voies rapides : 7% de trafic en moins depuis 2019. 

Une amélioration de la qualité de l’air

La voiture a perdu beaucoup d’espace. Les voies ont été réduites pour faire plus de place aux bus et aux vélos. C’est le cas sur le pont Lafayette qui enjambe le Rhône. Les résultats sont frappants : 11 702 voitures l’empruntaient en 2023, un an plus tard, on en dénombrait 6 210. En juin prochain, l’accès en voiture sera encore plus restreint dans le cœur de Lyon, avec une quinzaine de rues piétonisées de manière progressive. En ce qui concerne la qualité de l’air, sur l’ensemble de la Métropole, les concentrations en dioxyde d’azote ont baissé de 23% entre 2019 et 2023. 

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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