Automobile : les salariés français de Stellantis percevront une prime d'intéressement et de participation de 4 300 euros
La multinationale Stellantis qui commercialise quinze marques automobiles dont Peugeot, a annoncé mercredi cette prime, après avoir fait un bénéfice net de 16,8 milliards d'euros en 2022.
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Après avoir publié mercredi 22 février son bénéfice net pour 2022, qui bat un nouveau record, 16,8 milliards d'euros, la multinationale Stellantis annonce à franceinfo qu'elle redistribuera "plus de 2 milliards d'euros à ses salariés dans le monde" à partir de la mi-avril. Une manière de "remercier chaleureusement" les employés du groupe automobile pour "leur engagement et leur talent", précise le patron de Stellantis, Carlos Tavares dans un communiqué.
300 euros de plus que l'année dernière
Dans le détail, les salariés français percevront un minimum de 4 300 euros, "ce qui correspond à 2,4 mois de salaire pour les premiers niveaux de rémunération au titre de l'accord sur la participation et l'intéressement, signé par 80 % des organisations syndicales représentatives de Stellantis". En 2022, le constructeur automobile avait fixé la prime d'intéressement et de participation à "4 000 euros minimum, et 4 400 euros en moyenne". Environ 40 000 personnes seront concernées en France.
Ce montant viendra s'ajouter à une prime de 1 000 euros ainsi qu'à une augmentation de salaire de 5,3 %, "résultant d'un accord signé par 60 % des organisations syndicales représentatives", explique le groupe à franceinfo.
Mécontentement de la CFDT
Ces annonces ne sont pas "une bonne nouvelle" pour la CFDT qui n'a pas signé l'accord sur les salaires. Xavier Lelasseux, délégué syndical CFDT chez Stellantis a réclamé ce mercredi sur franceinfo "une réouverture des négociations salariales" afin que "les augmentations salariales compensent a minima l'inflation sur 2022 et 2023".
Cette prime de 4 300 euros augmente certes de "10% par rapport" à celle versée l'an dernier, mais Xavier Lelasseux explique toutefois que "l'augmentation du bénéfice net" de Stellantis "est de 26%". "On donne encore moins aux salariés", déplore-t-il.
De son côté Carlos Tavares, directeur général de Stellantis se félicite que "l’ensemble des mesures salariales mises en œuvre en France ait été rendu possible grâce à la qualité du dialogue continu avec nos partenaires sociaux".
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